Nicox a toujours défendu la sécurité d’emploi.
Le dosage à 375mg présente le maximum de critères de sécurité d’emploi.
J’ignorais que Nicox n’allait faire qu’un seul dosage. J’en suis surpris.
Le Naproxcinod 375 cumule les avantages :
1) L’absence d’élévation de la pression artérielle
2) La diminution du risque gastro-intestinal (proche du placebo à 6% prés)
3) Le moindre dosage favorisé par rapport aux dosages utilisés actuellement
4) L’absence de dosage à 750 encourage à prescrire le dosage le moins élevé. L’auto –médication se fera prioritairement sur le dosage 375mg un comprimé. Le passage à 2comprimés se fera dans un deuxième temps. L’amélioration sous 2 comprimés pourra se poursuivre avec un seul comprimé sans qu’il y ait besoin d’un rachat de boite différente.
5) Dans l’étude 304 : les effets secondaires des séquences Naproxcinod 750 puis 375mg seront intéressantes à connaître.
La stratégie de Nicox de toucher les cardiologues prend tout son intérêt :
Le Naproxcinod sera évalué par une commission d’évaluation de la sécurité du médicament et de la gestion du risque et une autre de l’arthrose.
Nicox a beaucoup à gagner de la commission de la sécurité du médicament. Le Naproxcinod sera le seul AINS à avoir été évalué par cette commission. Les conclusions de cette instance seront donc particulièrement intéressantes pour la FDA.
Nicox en retire plusieurs avantages :
Immediat
1) Le Naproxcinod passe devant le Committee Advisor (tous les médicaments ne passent pas devant cette commission)
2) 2 comités d’experts : l’un pour l’évaluation du Naproxcinod dans l’arthrose, l’autre pour évaluer la sécurité médicamenteuse. Le passage devant 2 mités d’experts n’est pas fréquent.
3) La sécurité de la méthodologie de la FDA est à souligner. La commercialisation du Naproxcinod dans ces conditions sera particulièrement attendue. Le marketing en sera facilité.
A moyen terme :
Quelque soit les résultats ils auront un impact sur la vente du Naproxcinod :
1) Les conclusions seront particulièrement importantes car les autres AINS ne sont pas passés devant cette commission et devraient être particulièrement désavantagés par l’aspect de la sécurité de leur emploi.
2) Les médecins préfèrent prescrire un médicament dont les effets secondaires ont été évalués (même si les effets secondaires existent). Les pharmaciens préfèrent délivrer un produit dont les effets ont été évalués surtout s’il n’est pas prescrit. Le médecin est responsable de ce qu’il prescrit, le pharmacien est responsable de ce qu’il délivre au patient.
3) Les candidats partenaires devraient être particulièrement intéressés part les résultats de cette commission y compris par la méthodologie et pour leur propres molécules.
A long terme :
Le marketing saura utiliser les conclusions de cette double expertise.
Le succès de Nicox est déjà d’avoir validé par la FDA le fait que la population de plus de 50 ans présentait de nombreux facteurs de risque dont Nicox a tenu compte dans les essais cliniques du Naproxcinod.
L’appréciation des investisseurs aux USA sera très intéressante.