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 La biotechnologie française presque à maturité boursière

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D@n (Daniel Beldio)

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MessageSujet: La biotechnologie française presque à maturité boursière   La biotechnologie française presque à maturité boursière Icon_minitimeVen 7 Mai - 12:16

CHANTAL HOUZELLE
La biotechnologie française presque à maturité boursière

[ 07/05/10 ]
CHANTAL HOUZELLE EST JOURNALISTE AU SERVICE STRATÉGIES DES « ECHOS ».

C'est reparti. Après deux ans d'attente pour cause de crise financière, trois nouvelles sociétés de biotechnologies ont réussi leurs premiers pas sur la place de Paris, la semaine dernière. Même si Neovacs et AB Science, spécialistes de l'immunothérapie, sont entrés au forceps, contraints de baisser leurs prétentions de moitié, pour lever in fine respectivement 10 et 16,5 millions d'euros.

En revanche, c'est un franc succès pour Deinove qui a décroché les 12 millions d'euros escomptés, démontrant au passage qu'une rupture technologique validée par des accords industriels, de surcroît sur un créneau en vogue comme les biocarburants, est toujours payante en Bourse. Serait-ce l'amorce d'une nouvelle vague biotechnologique comme celle que l'on a vu déferler sur le marché parisien à partir de fin 2005, grâce à la création d'Alternext ? Pas à court terme. Selon les analystes du secteur, seule une poignée d'entreprises seraient prêtes à tenter leur chance. A commencer par Carmat, qui s'est décidée le 28 avril à partir à la conquête du marché parisien avec le coeur artificiel totalement implantable le plus avancé au monde, a priori à la mi-juin. Ou encore Novagali Pharma, spécialisée dans l'ophtalmologie, qui avait dû renoncer à son projet au début de 2008.

S'il n'est pas triomphal, le retour en Bourse des biotechnologies tricolores aura été plus rapide qu'après l'éclatement de la bulle Internet. Toutes les tentatives avaient avorté pendant six ans, entre l'introduction de NicOx en novembre 1999 et l'entrée en cotation de Bioalliance Pharma, en décembre 2005. Une bonne dizaine de sociétés lui ont emboîté le pas, Ipsogen fermant la marche juste avant le début de la crise. « Même si la biotechnologie est perçue comme un secteur très volatil et risqué, il s'est plutôt bien comporté pendant cette période difficile », estime Cédric Moreau, analyste chez Natixis. Si bien qu'au dernier trimestre 2009, trois de ces sociétés ont pu déjà refaire appel au marché pour une levée secondaire : 23,1 millions d'euros pour Innate Pharma, 20 millions pour Cellectis et 15,6 millions pour ExonHit Therapeutics, qui a ainsi pu financer le rachat de l'américain RedPath Integrated Pathology, sa première acquisition annoncée il y a dix jours.

Preuve que cette deuxième génération d'entreprises de biotechnologies cotées semble avoir tiré les leçons des déboires de leurs aînées, qui ont échaudé les financiers institutionnels devenus plus exigeants.

Il aura donc fallu dix ans au secteur pour toucher du doigt la maturité boursière. « La filière se structure mais le problème réside toujours dans le fait qu'il n'y a pas encore eu de sortie par le haut », estime Jean-Emmanuel Vernay, associé gérant d'Invest Securities. Est-il besoin de rappeler que la star de la décennie 1990, Genset, s'est vendue pour 150 millions d'euros au suisse Serono en 2002, alors que sa capitalisation a culminé jusqu'à 1,5 milliard de dollars sur le Nasdaq.

Les trois autres sociétés cotées du carré d'as de cette époque trop spéculative ont connu des fortunes diverses. Valeur sûre du début 2000, Cerep, qui a mis au point une plate-forme technologique au service des laboratoires pharmaceutiques pour les aider à prédire très tôt le taux d'échec d'un candidat médicament, a transféré le 19 mars dernier l'ensemble de ses actions vers Alternext. « C'est notre choix. En raison de la taille de l'entreprise et de son niveau de capitalisation, une cotation sur Euronext n'avait plus aucun sens, nous coûtait trop cher et nous obligeait à diffuser des informations sensibles vis-à-vis de nos concurrents américains », explique Thierry Jean, président fondateur de Cerep, dont la valorisation actuelle (21 millions d'euros) est à peine supérieure à sa trésorerie. Une situation irrationnelle, pour ne pas dire absurde, dans laquelle s'est déjà retrouvée Transgene par le passé. Mais grâce au soutien indéfectible de son actionnaire majoritaire, Biomérieux, l'entreprise strasbourgeoise, qui développe des produits d'immunothérapie pour le traitement des cancers et des maladies infectieuses, a fini par sortir de l'ornière. Ensuite, Transgene a su se valoriser en signant deux accords majeurs avec Roche et Novartis. Pour atteindre le Graal, à savoir devenir une société bio-pharmaceutique intégrée à l'horizon 2015, Transgene lancera son augmentation de capital de 100 à 150 millions d'euros avant l'été.

Revenu en force après avoir subi un sévère revers en 2003, perdant 90 % de sa valeur en trois jours sous les 40 millions d'euros, NicOx a servi de locomotive au secteur ces dernières années. Soutenue aujourd'hui par le FSI qui a participé à sa levée de fonds de 100 millions d'euros fin 2009, la société a su convaincre des leaders de la pharmacie mondiale, comme Merck, de l'intérêt thérapeutique de ses anti-inflammatoires de nouvelle génération. Flirtant ces jours-ci avec la barre des 550 millions d'euros, sa capitalisation est suspendue à la décision de la Food and Drug Administration qui doit se réunir le 12 mai, pour examiner sa demande d'approbation du Naproxcinod, un traitement visant à soulager les signes et les symptômes de l'arthrose. Un feu vert de la FDA ouvrirait la voie de la maturité à toute la biotechnologie française.

http://www.lesechos.fr/info/analyses/020495174006-la-biotechnologie-francaise-presque-a-maturite-boursiere.htm
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pumpo

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MessageSujet: Re: La biotechnologie française presque à maturité boursière   La biotechnologie française presque à maturité boursière Icon_minitimeVen 7 Mai - 12:20

super article, très intéressant. merci
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