Que reste-t-il des NO-molécules
1) Les NO-molécules ancienne génération
a) Le Naproxcinod est recentré sur la myopathie de Duchene de Boulogne. L’indication dans l’arthrose s’est éteinte avec l’expiration du brevet aux USA. Des investisseurs semblent croire à une possibilité de développement dans la myopathie avec son statut de candidat orphelin en Europe. Une évaluation du développement potentiel du Naproxcinod et des NO-molécules nouvelle génération va être réalisée au frais du partenaire financier.
b) Le Latanoprosténe bunod est en phase III développé par le nouveau partenaire Valeant qui a racheté Bausch and Lomb. Le Latanosprstène bunod est en phase III. L’une des phases III doit se terminer en juillet et l’autre en 2015.
c) Nicox possède le droit de développement des NO-molécules en ophtalmologie.
2) Les NO-molécules nouvelle génération.
a) Merck développe une ou plusieurs molécules en cardio-vasculaire en particulier un NO-antiHTA en phase précoce de développement, une annonce ne sera faite qui si une molécule passe en phase II.
b) Un partenaire financier dont le nom reste secret réalise une évaluation de NO-molécule de nouvelle génération hors ophtalmologie. En cas de succès le partenaire financier investira dans une structure indépendante pour leur développement hors ophtalmologie.
c) Nicox a les droits de développement de NO-molécules de nouvelle génération en ophtalmologie. Un comité scientifique évalue leur potentiel.
Le Naproxcinod dans l’indication de l’arthrose est mort, la myopathie pourrait le faire renaître. Les NO-molécules de nouvelle génération semble garder leur attrait. Alors que nous attendons des résultats des études de Merck et un éventuel passage en phase II d’un NO-antiHTA, un partenaire financier s’intéresse aux NO-molécules de nouvelle génération et Nicox veut évaluer leur intérêt en ophtalmologie.
Certes un partenaire financier s’intéresse aux NO-molécules. Ce n’était pas une évidence après les échecs successifs de trouver un partenaire industriel pour une NO-molécule. Nous devons pondérer l’attrait des NO-molécules de ce partenaire financier par l’absence de versement initial de cash à Nicox et d’autre part par le faible investissement financier pour l’évaluation du Naproxcinod dans la myopathie et des NO-molécules de nouvelle génération. Par contre cette évaluation est nécessaire et il est rassurant que Nicox ne finance pas cette étude d’évaluation. Nous ne connaissons pas les conditions de l’accord en cas de succès de l’évaluation du Naproxcinod dans la myopathie.