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 L'évolution de la pharmacie mondiale

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AuteurMessage
Philippe Vaillantpvailla8




Nombre de messages : 1765
Date d'inscription : 13/03/2007

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MessageSujet: L'évolution de la pharmacie mondiale   L'évolution de la pharmacie mondiale Icon_minitimeDim 30 Jan - 13:27

La pharmacie a beaucoup changé en 4 ans, dans la grande pharma en particulier pour les plus grands laboratoires qui sont américains.
Les 2 fusions des 2 plus grands laboratoires avec 2 autres laboratoires américains sont présentées comme des fusions défensives devant la proximité de la perte de brevets de blockbusters.
Merck rachète Schering Plough avec une fusion inversée mais ne parvient pas à mettre réellement la main sur l’exploitation hors USA du Remicade et de son successeur. Johnson and Johnson le lui conteste et garde jalousement ses droits de commercialisation aux USA.
Pfizer rachète Weyth. Il connaît par ailleurs des échecs de développement pour son futur AINS et de futurs successeurs aux hypocholestérolémiants. Son partenariat pour la maladie d’Alzheimer avec une société Irlandaise (Elan) est mis à mal par un autre accord avec un concurrent (Johnson and Johnson). Il ne parvient pas à racheter Ratiopharm qui aurait fait de lui le numéro 1 des génériques, soufflé par Teva qui renforce sa place de numéro 1 mondial.
La montée des laboratoires génériques est un fait. La guerre commerciale qu’ils se livrent devient majeure. Sanofi a opportunément profité de la fusion de Merck et Schering Plough pour devenir numéro 1 avec Merck dans la santé animale. Novartis est en attente d’acquisition dans ce domaine. Le rachat de Crucell par Johnson and Johnson confirme l’intérêt pour les vaccins de la grande pharma. Les vaccins ont l’avantage d’avoir une durée de développement courte, une rentabilité élevée et l’absence de concurrence par les génériques.
Les grands laboratoires ont subit de lourds échecs dans leur recherche développement, le nombre de nouveaux médicaments acceptés pour commercialisation est en chute libre et dirigée par les autorités de santé…Les grandes pharmas font face à cet environnement en se renforçant dans les génériques (Sanofi) et développant des médicaments difficilement copiables (Roche avec Genentech), en rachetant des médicaments OTC (Novartis, Sanofi), en développant les vaccins. L’utilisation de partenariats avec de petites biotechs leur permet de limiter le risque d’échec et de diversifier leur abord d’une pathologie à travers différents principes thérapeutiques. La recherche de médicaments reposant sur la génétique stagne et apparaît plus compliquée qu’imaginée initialement. La cancérologie (acquisition de Genetech par Roche) et les maladies rares (Tentative de rachat de Genzyme par Sanofi) restent des terrains privilégiés de développement.
L’accès aux pays émergents est stratégique pour les grands laboratoires. Il peut se faire par l’intermédiaire de partenariat (Merck, Pfizer) ou de rachat de laboratoires de génériques (Sanofi pour les pays de l’Est de l’Europe ou le Mexique)
De nombreuses pathologies ne sont pas ou mal prises en charge par les médicaments (maladies rares, maladies génétiques, cancers,…). Les besoins thérapeutiques peuvent être évidents face à leur gravité (Alzheimer). Devant la maladie, d’autant plus que le patient vieillit, le plus souvent le médecin ne peut proposer que de soulager le patient. Le traitement de la douleur n’est pas satisfaisant, les laboratoires en sont bien conscient, la prise en charge de la douleur reste un axe d’amélioration majeur (Pfizer, Novartis, Merck,…). Ce domaine pourrait être totalement revu du fait des études contestées ayant établi une hiérarchie dans le traitement de la douleur et de la considération par les autorités de santé d’un bénéfice risque devant obéir à un principe de précaution majeur. Face aux autorités de santé qui évaluent ces traitements comme encore des traitements de confort, le patient subit la douleur comme un obstacle à vivre voire comme une torture. L’automédication envahit les principes de précaution régissant la prescription de l’antidouleur, particulièrement aux USA.

La crise économique a bloqué de nombreuses biotech pour renforcer leur capital et poursuivre leurs recherches voire de commercialiser un produit.
Dans ce contexte Nicox a subi l’échec du Naproxcinod aux USA pourtant promis à une place de blockbuster dans le traitement de la douleur de l’arthrose. L’Europe se prononcera cette année sur le bénéfice risque du Naproxcinod pouvant ou non permettre sa commercialisation. La trésorerie de Nicox devrait lui permettre de rebondir sur des fusions acquisitions et de poursuivre sa recherche pré clinique ou des phase I peu coûteuses de ses NO-molécules (en ophtalmologie ou encore dans la douleur en particulier neuropathique…) avant de tenter de signer des partenariats.
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