Nicox a changé de profil avec 2 voies de développement possibles et une grosse trésorerie pour une biotech de 90millions d’euros.
Nicox a choisi :
Le développement stratégique d’un laboratoire internationale d’ophtalmologie de matériel médical ou produits diagnostic ou de molécules. Un réseau marketing est en cours de constitution aux USA et débutera effectivement dés septembre pour la commercialisation du test Adenoplus.
Nicox possède 11.8% d’Altacor lui permettant d’avoir accès à son réseau de vente en Grande Bretagne à court terme et sans doute davantage à moyen terme.
Bausch and Lomb va débuter une phase III pour le BOL303.
Plusieurs NO-molécules sont en phase de recherche dont le NCX434.
La trésorerie est orientée vers les acquisitions de molécules ou de petits laboratoires en Europe ou aux USA mais devra préserver le coût du développement et de la commercialisation des produits acquis.
Nicox n’a pas encore de solution pour les NO-molécules :
Nicox recherche un ou plusieurs) partenaires ou un laboratoire pour poursuivre la recherche développement des NO-molécules.
Le Naproxcinod est positionné comme le chef de file des NO-molécules pour ce « partenariat ». La solution devra être apportée rapidement avant la fin du brevet en 2014 et sa demande de prolongation (un dossier à constituer qui prend aussi du temps).
Le Naproxcinod attend le résultat de la procédure lancée en Juillet 2011 de refus de commercialisation pour l’arthrose de la hanche et du genou.
La commercialisation dans l’arthrose du genou a été discutée isolément avec la FDA pour déterminer les études nécessaires.
Nicox ne dépensera pas sa trésorerie pour la recherche développement pour les NO-molécules hors ophtalmologie (voire y compris ophtalmologie).
Toutes les solutions de partenariats sont possibles, elles dépendent sans doute de l’avenir du Naproxcinod et du potentiel de commercialisation. Nicox n’entend pad pas renoncer à une part du profit de ces NO-molécules même s’il ne veut et ne peut les financer.
Le partenariat avec Merck évolue dans le silence et le plus grand mystère pour le moment. Ce développement reste une troisième voie de rentabilité des NO-molécules dont personne ne peut parler…
Le FSI est toujours au capital de Nicox et Pfizer reste pour le moment le seul partenaire industriel.
Aujourd’hui les yeux des investisseurs sont tournés vers le développement en ophtalmologie.
Garufi a voulu rappeler que le Naproxcinod pouvait leur faire tourner la tête.
C’est en réalité l’avenir du développement des NO-molécules qui pourraient être renversant selon le potentiel du Naproxcinod et de l’éventuel partenaire. Il faut cependant tempérer l’image par une autre : l icône d’un investisseur devenu véritable homme tronc qui s’est déjà coupé plusieurs et membres et qui ne peut que difficilement maintenant se faire détrousser, défiant déjà les lois de la pesanteur.