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 AGSMALLCAPS, 15 juin 2010

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caco012




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AGSMALLCAPS, 15 juin 2010 Empty
MessageSujet: AGSMALLCAPS, 15 juin 2010   AGSMALLCAPS, 15 juin 2010 Icon_minitimeMer 16 Juin - 4:56

Rien de plus louable que le secteur de la Biotechnologie, nerf de la guerre de la recherche médicale, alors que les grands laboratoires se sont endormis sur leurs matelas de licences médicales, depuis de longues années, ayant oublié de travailler au renouvellement du pipeline de produits, et se retrouvant confrontés à la concurrence féroce des génériques. Ce qui donne une forte crédibilité au secteur des Biotechs, même si de nombreuses sociétés rencontrent de gros problèmes de financement et sont à la merci des majors qui dictent la loi dite « du plus fort ». Et Dieu sait que ces grandes sociétés pharmaceutiques ont un énorme pouvoir de régulation des petites sociétés de recherches médicales. Voire un énorme pouvoir de régulation du secteur. La loi du plus fort se distille, et les partenariats se font au compte goutte, pour voir avant de payer. Rien de plus logique, en réalité …


Ce qui implique que l'investisseur individuel qui se lance sur le secteur de la Biotechnologie ne doit pas se contenter de rêver sur les recherches en cours : des recherches qui masquent trop souvent les risques d'échecs. Des échecs largement plus fréquents que les réussites.

Cet investisseur doit également se méfier tout particulièrement de la forte spéculation qui touche régulièrement les valeurs les plus appréciées, d'autant que ces valeurs sont hyper volatiles et finissent par enfermer l'actionnaire peu attentif dans une spirale de déceptions.

En outre ce même actionnaire doit régulièrement s'informer de l'évolution et de l'importance des communications relatives aux multiples études cliniques qui jalonnent le parcours d'un candidat médicament. En effet, difficile d'acheter du NICOX comme on achète de l'ADOMOS ou du SOITEC. Les résultats ne s'apprécient pas sur les critères classiques de la croissance, de la prise de parts de marché ou d'indicateurs financiers et bilanciels.

Car rares sont les Biotechs qui font du profit : les charges opérationnelles sont lourdes, et la gourmandise financière, indispensable en l'absence de revenus conséquents, tant que l'un des produits ne parvient pas à s'imposer à la commercialisation, peut s'avérer très contraignante et déstabilisante en fonction du niveau d'avancée des programmes scientifiques.

Sans oublier que la concurrence est féroce : non seulement de nombreuses sociétés de biotechnologie internationales sont investies sur le même segment de recherches, mais les grands laboratoires veillent au grain et cherchent à détecter ou à contrer, selon leurs intérêts, les futurs « best in class » ou candidats médicaments au destin majeur.

Sauf que les heureux élus ne se comptent que sur les doigts de la main. Les derniers évènements de la biotechnologie hexagonale ou européenne nous apprennent que les lendemains sont parfois douloureux. Si on ne peut pas dire que le « Naproxcinod » soit voué à un échec irréversible, suite au verdict négatif du comité d'experts mandatés par la FDA, on se doit de prendre en compte la manière dont le marché, principalement les analystes, peuvent torpiller la valorisation boursière d'un groupe qui n'atteint pas ses objectifs. Des analystes, autrefois majoritairement positifs.

Il ne s'agit pas de critiquer ici « les girouettistes », puisqu'en bourse et principalement sur ce secteur, il est indispensable de juger sur pièces, au rythme des étapes cliniques, et aussi de ne pas s'obstiner sur ses propres convictions…. Car on pourrait également, dans ce cas précis, critiquer plus ouvertement et avec moins de complaisance, les spéculateurs patentés ou ceux à la petite semaine, qui n'ont pour seule conviction que le niveau de leurs ignorances scientifiques, dans le domaine de la recherche médicale. Qu'ils n'essaient pas de la comprendre, et qui vrombissent au moindre communiqué, sans autre analyse. Cela peut causer un fort préjudice à ceux qui se contenteraient de suivre à l'aveuglette, les bascules spéculatives.

En conséquence, il nous semble indispensable de refaire ensemble le tour des sociétés de biotechnologies cotées sur le marché Euronext, de tenter de déceler celles qui ont plus d'atouts sur le second semestre, de quantifier leurs portefeuilles de produits, de relever leurs solidités financières, les risques de nouvelles levées de fonds, le degrés d'avancement des études susceptibles de déboucher sur des commercialisations, ainsi que pour certaines, leurs capacités à développer des partenariats récurrents, gages de sécurité financière.

Car en Biotechnologie, tous les chemins ne mènent malheureusement pas à Rome. Ils mènent parfois à des levées de fonds récurrentes, qui ne se soucient guère des « up up up » du marché. Mais tout ne se règle pas par des augmentations de capital ou des opérations de croissance externe, souvent montées pour espérer se garantir plus de surfaces financières.

La solution à ce problème peut se trouver dans la mise en place d'un actionnariat structurant Les valeurs Biotechs les moins volatiles, et pas nécessairement les moins valeureuses en terme de progression boursière, sont celles qui disposent précisément d'un véritable actionnariat structurant, solidaire, voire actif. Et sécurisant pour les minoritaires.

En conclusion, et avant de passer à l'étude de l'ensemble des Biotechs de la place, ces actionnaires structurants sont des gardes fous à la volatilité et à la spéculation primaire. La véritable spéculation consiste à anticiper la réussite d'un projet, pas à faire monter les titres comme des châteaux de sable : sinon, les « penny stocks » sont l'outil idéal du spéculateur ivre d'envolées spécualtives éphémères.
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AGSMALLCAPS, 15 juin 2010
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