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 AASAL AINS

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tlr17




Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 09/06/2009

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MessageSujet: AASAL AINS   AASAL AINS Icon_minitimeDim 6 Sep - 23:54

Citation :



PLFSS et déremboursements : l'UNOCAM veut-elle tuer des labos ?


En demandant la suppression du remboursement des
vasodilatateurs et des antiarthrosiques d'action lente, l'Unocam adopte
une posture nouvelle qui n'est pas sans conséquences pour certains
laboratoires pharmaceutiques.



Dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement de
la sécurité sociale (PLFSS) pour 2010, les échanges entre les parties
prenantes du système de santé et les ministères de tutelle (Santé et
Budget) ont commencé. L'Union nationale des organismes d'assurance
maladie complémentaire (Unocam), a ainsi demandé à Roselyne Bachelot de
suivre les avis de la Haute autorité de santé (HAS) dans le domaine du
médicament. L'Unocam propose ainsi un déremboursement "pur et simple"
des vasodilatateurs et des anti-arthrosiques d'action lente (AASAL)
estimant à cet égard qu'il faut suivre les avis de la HAS dans le
domaine du médicament. C'est ce qu'explique son secrétaire général
Vincent Chevrier, qui interrogé par Pharmaceutiques ne souhaite pas
apporter de commentaires supplémentaires à « une proposition qui
semble claire par elle-même. »


Un intérêt en termes de santé publique


La HAS a initialement proposé le déremboursement des AASAL. Mais
après réévaluation, l'institution a changé d'avis. Elle considère que
les antiarthrosiques d'action lente présentent un intérêt thérapeutique
avec SMR faible et leur remboursement à 35 % est maintenu pour une
durée de deux ans. Même pour Structum®️ de Pierre Fabre, dont le Service
médical Rendu (SMR) est insuffisant. Selon la commission de la
Transparence « les anti-arthrosiques d'action lente (le sulfate de
chondroïtine, les insaponifiables d'huile d'avocat et de soja, la
diacerhéine et la glucosamine) ont une efficacité modeste tant sur la
douleur que sur l'incapacité fonctionnelle et il n'est pas avéré qu'ils
permettent de réduire de façon substantielle la consommation d'AINS. De
ce fait, leur place dans la stratégie thérapeutique est limitée ».
L'avis de maintien au remboursement est conditionné par la réalisation
d'une étude dans un délai de deux ans, visant « à montrer l'impact de
la prescription des AASAL en termes de réduction de la consommation
d'AINS ». La commission de Transparence précise que « l'intérêt
théorique, en termes de santé publique, des anti-arthrosiques d'action
lente réside dans la réduction de la consommation d'AINS, qui peut
permettre de réduire la fréquence des effets indésirables digestifs
particulièrement délétères chez le sujet âgé ».
Les trois laboratoires concernés ont depuis mis en place les études
médico-épidémiologiques nécessaires. Le Dr Hafid Halhol, directeur
général d'Expanscience indique que « le protocole de l'étude
pharmaco-épidémiologique mené par son laboratoire sera soumis au
préalable à la HAS pour validation ». La demande de l'Unocam apparaît
ainsi comme maladroite, car contraire à celui de la HAS, autorité
indépendante et qui fait référence.


KO possible pour les vasodilatateurs


Aussi cette demande de déremboursement « pur et simple » va à
l'encontre des processus en cours et les remet en cause. Les organismes
payeurs doivent attendre l'avis de la HAS, mais ils ne peuvent ni le
précéder, ni l'influencer. Aussi si la proposition de l'UNOCAM « semble
claire par elle-même », c'est bien dans le sens où elle vise à désigner
une nouvelle fois le médicament comme « variable d'ajustement »
possible dans le redressement des comptes de l'assurance-maladie. Une
pratique maintes fois condamnée au LEEM par les représentants des
industriels du médicament.
Pour les vasodilatateurs à visée cognitive, la HAS a estimé à
plusieurs reprises que le service médical rendu de ces médicaments
était insuffisant et a émis un avis défavorable à leur maintien sur la
liste des médicaments remboursables. Pourtant, le ministre de la Santé
de l'époque, Xavier Bertrand, a décidé de continuer à rembourser 48
vasodilatateurs à 35 %, mais en l'assortissant d'une baisse de prix.
L'Unocam demande aujourd'hui que l'avis de la HAS soit suivi pour le
PLFSS de 2010.


Gisements d'économies


Les économies générées par ces déremboursements sont une goutte
d'eau : quelques dizaines de millions d'euros, comparées aux deux
problèmes majeurs qui plombent les comptes de la branche maladie de la
Sécurité Sociale : le coût des soins liés à l'alcool pèsent à hauteur
de 6,15 milliards d'euros et celui des soins liés tabac pas moins de 18
milliards. A noter que les mots tabac et alcool sont absents du rapport
« Propositions de l'assurance maladie sur les charges et les produits
pour l'année 2010 » !! Les associations de patients se sont toute
l'année 2008 émues des dépassements d'honoraires des médecins qui
plombent les poches des assurés et de leurs mutuelles de plus de 2
milliards d'euros. Autant dire que des gisements d'économies existent
bien en dehors du seul champ du médicament.
Dernière question d'importance que soulève ce déremboursement « pur
et simple » prôné par l'Unocam : le déremboursement de la Piasclédine®️
risque purement et simplement de faire disparaître le laboratoire
Expanscience, cette dernière molécule représentant 74 millions d'euros,
soit le tiers de son chiffre d'affaires annuel, qui s'élève à de 231
millions d'euros en 2008. Quant au laboratoire Negma, son
antiarthrosique représente 69,7 millions d'euros sur un CA total de 103
millions d'euros. Enfin pour le laboratoire Genevrier, son
antiarthrosique représente 63,4 millions d'euros sur un chiffre
d'affaires de 112 millions d'euros ! La menace qui pèse sur des trois
laboratoires est à l'évidence sérieuse.


Emmanuel Cuzin et Jean-Jacques Cristofari

source : http://www.pharmaceutiques.com/archive/une/art_1258.html
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