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 L'inquiétude des patrons du secteur des biotechnologies

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MessageSujet: L'inquiétude des patrons du secteur des biotechnologies   L'inquiétude des patrons du secteur des biotechnologies Icon_minitimeLun 8 Juin - 15:14

L'inquiétude des patrons du secteur des biotechnologies



[ 29/05/09 ]


Dans le rapport qu'Ernst & Young consacre comme chaque année à cette industrie, différents patrons plébiscitent l'innovation comme antidote à la crise.

Jusqu'à présent, les cycles de financement de l'industrie des biotechnologies étaient déterminés par la perception plus ou moins optimiste que les investisseurs avaient du potentiel commercial du secteur, telle la bulle génomique de 2000. La baisse des financements enregistré en 2008, est au contraire, une conséquence de la crise financière globale.
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Innover dans le domaine des sciences de la vie, c'est la raison d'être de l'industrie des biotechnologies. S'interroger sur l'impact de la crise sur sa capacité à innover, c'est donc poser la question de sa survie. Dans l'édition 2009 du rapport Ernst & Young consacrée à ce secteur, de nombreux patrons témoignent. « Amener de nouveaux produits sur le marché est une tâche longue, difficile et coûteuse, surtout comparée à ce qui se fait dans les autres industries », observe John Martin, président de la société américaine Gilead, spécialisée dans le traitement des maladies infectieuses et du cancer. Il peut ainsi se passer des années avant que les ventes ne fassent vivre la société qui les a inventés. Durant cette phase de maturation, les entreprises consomment donc le capital apporté par leurs investisseurs. Aussi pour l'écrasante majorité de cette industrie, c'est la dimension financière de la crise qui est la plus préoccupante. Et pour John Martin, son impact le plus évident, c'est une consolidation globale et une réduction de la taille de beaucoup de sociétés.

Pour Jean-Paul Clozel, patron de la société suisse Actelion, plus que jamais l'argent va se concentrer sur les meilleures entreprises. « Le vrai danger serait que les idées nouvelles, qui nous semblent aujourd'hui folles et donc risquées mais qui pourraient s'avérer révolutionnaires plus tard, ne réussissent pas à se financer. » Un écueil sur lequel pourraient aussi buter des entreprises déjà existantes : « Si le manque de financement devait perdurer, c'est toute une génération d'entreprises qui pourrait disparaître », confirme John Martin.

Bien choisir les projets


Pas toutes heureusement. « Il y a des possibilités fantastiques pour des entreprises innovantes comme les nôtres de tenir la distance », estime, pour sa part, Colin Goddard, patron de la société américaine OSI Pharmaceuticals, qui développe des produits contre le cancer, le diabète et l'obésité. A condition de se montrer impitoyable dans le choix des projets de R&D que nous décidons de financer et de nous assurer qu'ils sont réellement innovants et originaux. » Pour John Martin d'ailleurs, « dans un univers où régulateurs et payeurs sont de plus en plus exigeants, c'est la seule solution ». Car c'est là qu'intervient la composante économique et non plus seulement financière de la crise. Avec des gouvernements qui vont être soumis à la pression des déficits sociaux, seuls les meilleurs médicaments pourront espérer être remboursés.

Et pour les trouver, les sociétés de biotechnologies ne pourrons compter que sur leurs propres forces. « Dans le contexte financier actuel, il est trop difficile de s'endetter pour réaliser des acquisitions, explique Jean-Paul Clozel. Personne ne peut donc compter sur le rachat de produits de concurrents pour pallier ses propres insuffisances. » Mais pour d'autres, la crise est au contraire synonyme d'opportunités. « Certaines petites sociétés ont des actifs décents, mais plus de liquidités pour financer leur développement » observe Jean-Jacques Bienaimé, président de BioMarin Pharmaceuticals. Elles peuvent constituer un gisement intéressant pour ceux qui, comme OSI Pharmaceuticals, sont en quête d'actifs stratégiques. Traverser cette crise ne sera donc pas chose facile, « mais certains y parviendront », conclut John Martin.

C. D., Les Echos
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