NicOx : "nous souhaitons transformer NicOx en une entité commerciale rentable" (M. Garufi)
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(Boursier.com) -- A la mi-séance, l'action NicOx se reprend de 1,2%, à 1,6 Euro. Vendredi, le groupe azuréen a publié ses comptes du 1er semestre 2011. Cette publication a été l'occasion pour Michele Garufi (PDG de NicOx) et Eric Castaldi (Directeur financier) de faire le point sur la santé financière du groupe, et la stratégie désormais poursuivie par la société, après l'échec des demandes de droits commerciaux pour son candidat-médicament, le Naproxcinod.
Malgré l'absence de chiffre d'affaires ce semestre (7,42 Millions d'Euros un an plus tôt), Michele Garufi a tenu à rassurer le marché sur la santé financière du groupe, et notamment sur la consommation de trésorerie : "A la fin du 1er semestre de cette année, nous disposons toujours d'une position de trésorerie solide, avec une trésorerie et des équivalents de trésorerie de 97,2 ME. Comme anticipé, la consommation de trésorerie de la société a baissé significativement par rapport à la même période de l'année dernière, suite à la restructuration mise en oeuvre en 2010". Le résultat net de NicOx passe ainsi de -43,95 ME au 1er semestre 2010 à -7,8 ME pour la même période cette année. "Nous allons continuer à surveiller attentivement nos dépenses" a assuré Michele Garufi, lors de la Conférence téléphonique.
D'ailleurs, un bonne gestion de la trésorerie devient vitale pour le groupe, afin de se donner le temps de repenser et réorganiser au mieux sa stratégie de croissance. "Fin 2009, nous avions réalisé une augmentation de capital en deux étapes. A ce titre, la société avait reçu un total de 94,6 ME. Notre situation de trésorerie est de 97,2 ME au 30 juin 2011, et nous permet de maximiser notre flexibilité dans notre stratégie de croissance. Parmi nos priorités, nous sommes déterminés à gérer efficacement nos ressources de trésorerie, avec pour objectif, la création de valeur à long terme pour la société et ses actionnaires" a commenté Eric Castaldi, le Directeur Financier de NicOx. Concrètement, "cette solide position de trésorerie nous donne une certaine flexibilité pour mettre en oeuvre notre stratégie de croissance dans le but de transformer NicOx en une entité commerciale" a ajouté Michele Garufi.
Dans cet objectif, le management évalue "activement plusieurs opportunités d'opérations de fusion-acquisition ou de prises de licences de produits à un stade avancé ou commercialisés dans certains domaines spécialisés". En outre, dans le but d'optimiser son portefeuille de produits, NicOx recherche "des options alternatives de financement pour certains programmes à un stade de développement moins avancé" a expliqué le patron de NicOx qui poursuit : "Ces options alternatives pourraient inclure des partenariats externes de Recherche & Développement, et des opérations de spin-offs, ou de joint-ventures. Elles pourraient concerner le NCX 6560, développés dans le domaine cardio-vasculaire et/ou nos programmes de recherche les plus prometteurs ciblant l'OMD, l'HTAP....". En synthèse, la société azuréenne a donc tous ses fers au feu !
Au rang des faits majeurs du semestre, la société de Sophia-Antipolis a poursuivi ses communications scientifiques sur le potentiel de la plate-forme de recherche de libération d'oxyde nitrique. Le patron de NicOx poursuit : "Nous avons décidé de retirer la demande d'Autorisation de Mise sur le Marché du naproxcinod. En mars de cette année, nous avons signé un accord d'option avec le groupe Ferrer International pour le naproxcinod dans certains pays européens. Actuellement, Ferrer et nos consultants nous aident à évaluer nos options en Europe".
Au cours de cette Conférence téléphonique, Michele Garufi a fait le point sur le différend juridique concernant le naproxcinod au Etats-Unis et également, sur les évolutions du dossier en Europe : "En avril 2011, nous avons retiré le dossier de demande d'AMM du naproxcinod, déposé auprès de l'Agence européenne du médicament. Nous tentons actuellement de déterminer la meilleure stratégie réglementaire avec l'aide de nos consultants et de notre partenaire Ferrer, qui dispose d'une option pour les droits du naproxcinod dans certains pays européens. Au Etats-Unis, nous avons initié, en juillet 2011, la procédure de Formal Dispute Resolution pour faire appel de la décision prise par la FDA l'année dernière. A ce jour, nous ignorons combien de temps pourrait durer la procédure. Nous ne ferons pas de nouvelle annonce sur cet appel avant la fin de la procédure" a conclu le patron de NicOx.