L'article d'AGsmallcaps
TRANSGENE jette un froid sur le département des Biotechs
2010-03-10 | Actualités sociétés
A3Gadvise
La signature d'un accord optionnel de licence avec Novartis fait chavirer la valeur, fragilise quelques valeurs du secteur et laisse comprendre qu'un accord optimal n'est pas toujours aisé à négocier, dans les conditions actuelles, ou la notion de risque est réduite à sa portion congrue. Du moins dans l'interprétation que se faisaient les intervenants. Pourtant, cet accord permet de garantir la finalisation du développement et de la commercialisation du TG4010, dans le traitement de première intention du cancer du poumon « non à petites cellules, et d'autres indications potentielles en oncologie. Les investisseurs sanctionnent un accord de partenariat à 2 vitesses. Car ce n'était pas celui qu'ils attendaient.
TRANSGENE a choisi ce mode de partenariat, afin de conserver « un degré de contrôle plus important que si nous avions passé le relais au partenaire. Cela nous permet de maintenir une pression opérationnel sur le calendrier que nous nous étions fixé », a déclaré l'entreprise. Le groupe reste maître de l'étude clinique de phase 2b/3 mondiale, en terme de développement clinique, mais également de financement. TRANSGENE indique que le groupe dispose des ressources nécessaires, pour des coûts estimés à 15 millions d'euros. La société n'a pas manqué de préciser qu'elle bénéficiait également d'in actionnaire de référence solide. Enfin TNG a l'ambition de se transformer en une société biopharmaceutique intégrée, dotée de capacité de production et de commercialisation.
En conclusion, TRANSGENE souligne que ce choix d'accord permet au groupe d'être associé « aux problématiques d'enregistrement et de co-commercialisation », jugeant que l'aspect économique de l'accord est « largement supérieurs à ceux d'un accord traditionnel », et « en terme de retour sur investissement, il n'y a pas photo ».
En conclusion, le titre termine en forte baisse de plus de 16%, dans des volumes de transactions historiques. Les investisseurs n'auraient ils rien compris aux avantages long terme de la cession d'une option de licence exclusive avec le laboratoire suisse Novartis ?
Autre problème : cette déroute de TNG fait peser le risque sur l'ensemble des sociétés du secteur qui s'apprêtent à signer un partenariat.