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 Automédication et AINS

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AuteurMessage
Philippe Vaillantpvailla8




Nombre de messages : 1765
Date d'inscription : 13/03/2007

Automédication et AINS Empty
MessageSujet: Automédication et AINS   Automédication et AINS Icon_minitimeSam 9 Jan - 17:22

L’automédication est fréquente pour les médicaments de confort.

On pense le plus souvent aux ventes « over the counter ».

Mais ce concept d’automédication s’applique aussi aux traitements de confort de l’arthrose prescrits.

En effet le traitement AINS est prescrit souvent pour 3 semaines avec une interruption de traitement à 15 jours par le patient.

L’arrêt du traitement est le plus souvent lié à l’apparition d’effets secondaires du traitement.

Moins souvent, la diminution de la symptomatologie douloureuse permet au patient de minimiser la prise de médicament ou simplement l’absence de douleur lui fait oublier la prise du médicament.

L’adaptation du traitement par le patient lui-même apparaît donc fréquente.

La prise d’un inhibiteur de la pompe à proton conjointement à la prise d’un AINS est aussi soumise à des variations de l’observance du traitement préventif. Le patient a bien compris que les AINS constituaient un médicament de confort et assimile de la même manière la prise d’inhibiteur de la pompe à proton à un médicament de confort (plutôt qu’à un traitement préventif des complications ulcéreuses des AINS). La prise d’un inhibiteur de la pompe à proton est donc sans doute pratiquée de façon variable par le patient qui a plutôt tendance à le prendre lorsqu’il existe une symptomatologie douloureuse digestive. Dans ce contexte l’association que va promouvoir Astra Zeneca peut avoir un intérêt.

Cependant la question est la perception de l’amélioration du confort de vie par le patient.

Le patient ne percevra pas forcément une amélioration de son confort de vie par cette association forcée.

Le risque serait qu’il perçoive une amélioration de son confort de vie et qu’il passe à une automédication au long cours sans surveillance des risques cardio-vasculaires. Ainsi l’amélioration du confort de vie par l’association Naproxène inhibiteur de la pompe à proton pourrait présenter davantage de risque que le Naproxène (en particulier cardio-vasculaire).

Ce risque théorique des études pourrait par ailleurs être mal évalué par rapport au risque réel : le temps de prise du Naproxène en pratique pourrait être différent de prise de Naproxène dans l’étude. L’utilisation pratique du Naproxène est raccourcie et comprend souvent une automédication modulable.

Le Naproxcinod a lui au contraire montré une amélioration du confort de vie sur des prises au long cours (au 13 semaines : étude 301). Le risque gastro-digestif était apparu en phase II avec une tendance améliorée pour le Naproxcinod face au Naproxène.

Ainsi le Naproxcinod pourrait être supérieur à cette association forcée Naproxène- inhibiteur de la pompe à proton à la fois sur le plan cardio-vasculaire et sur l’impact sur la qualité de vie. Le Naproxcinod pourrait apparaître au patient équivalent sur le plan digestif.
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