L'article d'AGsmallcaps
BIOTECHS (en clair) : le départ d’un Printemps des Biotechs tardif ?
2009-05-12 | Actualités bourse Albert Lear A3Gadvise
Ce n’est pas qu’une hirondelle fasse le printemps, ce n’est pas non plus que les printemps des Biotechs ne se succèdent au rythme des années, c’est tout simplement que les investisseurs recommencent à lorgner vers le secteur, peu dupes du temps qui passe, et du risque de se faire prendre à contre pieds, sur les news attendues. En effet, le moi de mai commence à égrener ses séances et l’étau du temps se reserre, en ce qui concerne les perspectives 2009. Ainsi, ce mardi, dans un marché global qui ne se livre pas vraiment, le département des biotechnologiques reprend des couleurs.
Les exemples les plus marquants concernent Metabolic Explorer et Exonhit, qui chaloupaient face au ressac, incapables de franchir les résistances techniques déterminantes. C’est presque chose faite, dans la mesure où les 2 valeurs franchissent respectivement l’obstacle des 5.90 euros et des 3.30 euros dans des volumes de transactions correctement orientés. Reste à lever les doutes et à confirmer ce bruissement d’intérêt.
Nous relevons également l’excellente configuration de Transgène, qui mène son ascension en toute discrétion, pas à pas : sans que personne ne s’en rende véritablement compte que le titre engrange près de 35 % depuis le début de l’année, alors que rien de vibrant n’a encore été dévoilé. Nous recommandons également de ne pas se couper du titre Stallergènes. L’épisode Wendel devrait être l’un des temps forts de la saison printemps / été.
En résumé, la rédaction demeure fermement partisane d’une accélération de l’engouement acheteur d’ici la fin du mois de juillet, pour 2 raisons principales :
Le secteur a été délaissé depuis le début du grand rallye de reprise des places financières.
D’autre part, le pipeline d’informations scientifiques et partenariales est bien alimenté.
Il convient toutefois d’être très sélectif et de privilégier les entreprises qui ont les moyens financiers de poursuivre tranquillement leurs recherches et leurs développement au cours des 2 prochaines années, ainsi que celles qui sont reconnues et appréciées pour leurs expertises.
Le secteur de la biotechnologie française ne manque pas de pépites et de sociétés commercialement pertinentes. Le seul défaut se résume en un seul mot : le département n’est pas très prisé des investisseurs domestiques. En revanche, la communauté internationale scrute les entreprises les mieux armées et les plus prometteuses. La signature de partenariats est souvent le premier point d’ancrage, à l’exception de Nicox qui a toujours défrayé la chronique prédatrice.
Nous recommandons la plus grande attention sur le secteur