NicOx : accès de fièvre sur le dossier
(Boursier.com) -- Après Geci International lundi et Rodriguez Group mardi, c'est au tour de NicOx de subir un accès de fièvre ce matin, sur un gain qui a atteint 55,5% à 3,28 Euros, contre 2,11 Euros en clôture hier soir. Autour de 10h30, la hausse s'établit encore à 39% à 2,94 Euros, dans 4,3 millions d'actions négociées. Contrairement aux deux autres entreprises citées, la société de biotechnologie n'a pas publié de comptes trimestriels cette semaine, puisque ses résultats intermédiaires ont été dévoilés le 30 juillet dernier et que l'évolution du cours dépend davantage des nouvelles sur les développements en cours que des comptes trimestriels.
Le principal catalyseur pour l'action sera constitué par l'avis de l'agence européenne du médicament sur naproxcinod, après que le composé-phare du laboratoire eut été recalé aux Etats-Unis. Il est possible que les deux agences adoptent une décision différente concernant le médicament, pour lequel NicOx a requis une autorisation de mise sur le marché pour l'indication "soulagement des signes et symptômes de l'arthrose primaire". Cependant, le comité qui se prononcera sur le précieux sésame européen (Comité des Médicaments à Usage Humain, CHMP) ne devrait se prononcer que "d'ici mi-2011", selon l'entreprise elle-même, qui précisait récemment que la date exacte dépend des interactions requises avec les autorités réglementaires au cours de la dernière phase du processus d'évaluation. Au mieux, une opinion pourrait être formulée en fin d'année. Il y a donc peu de chances pour que la session d'août du CHMP, qui se tient du 16 au 19, apporte des nouveautés sur le sujet.
La spéculation du jour peut également tenir à un article publié hier soir par l'agence 'Dow Jones', titré "Tout n'est peut-être pas perdu pour NicOx", et évoquant "des analystes" ayant indiqué que naproxcinod pourrait générer sur le seul marché européen quelque 200 Millions d'Euros de ventes annuelles. Une hypothèse qui n'est évidemment envisageable que si le produit passe l'écueil de l'EMEA.