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 Visionnaire?

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caco012




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MessageSujet: Visionnaire?   Visionnaire? Icon_minitimeLun 24 Mai - 8:47

Bonjour à tou(te)s,

Je sais qu'il n'est pas très bien vu d' aller récupérer des messages sur bourso pour les recopier ici, mais je vous invite à tenter une petite expérience pour ceux aussi le site bourso et pour bien montrer que les messages intéressants ont une espérance de vie...de quelques minutes (est-ce cela les éphémères,)...

Le message qui suit n'est pas de moi (je n'ai ni l'expérience, ni la patience), faites un copier coller et aller le poster sur bourso (après l'avoir lu si vous le ne connaissez pas déjà, vraiment très instructif).

Merci pour le rédacteur.

Début de citation:

Chacun a pris le pari du quitte ou double en ayant choisi ou en choisissant COX et je vais tenter d’y mettre un peu de clarté. Pour se faire, j’ai repris des bribes de messages qui ont été englués dans le flot des messages. Je reste sensible à toutes critiques constructives et je suis prêt à modifier ce qui suit si c’est justifié:


1 A l’origine de nicox, en 1998 le prix nobel de medecine sur le monoxyde d’azote :

Le Prix Nobel de Médecine et de Physiologie fut remis en 1998 à Ferid Murad, Robert F. Furchgott, et Louis J. Ignarro pour leurs travaux sur les fonctions de neurotransmission du NO (travaux bien antérieurs à 1998). Ces travaux permirent de mettre au point le sildénafil (Viagra) blockbusters (qui fait exploser les ventes, bref pompe à fric) de chez pfizer. Le Professeur Louis J. Ignarro, a été membre du comité scientifique de Nicox. Il a mis en évidence les propriétés bénéfiques de l'oxyde nitrique dans de nombreuses fonctions biochimiques et physiologiques. On estime à 3000 par an la parution d'articles scientifiques sur le rôle en Biologie du monoxyde d'azote. (cf wikipedia article monoxyde d’azote, chap 5-6, Donneurs exogènes de NO, applications therapeutiques) Si Ignarro est en partie à l'origine de la fondation de la société pharmaceutique française Nicox, ce sont Piero Del Soldato, Elizabeth Robinson et Michele Garufi qui créent la société en 1996. Nicox est un petit labo comparait aux big pharma, il n’a encore jamais commercialisé de médoc mais il a (entre autre) une pépite entre les mains : le naproxcinod, molécule à priori très prometteuse. Le problème, qui reste en suspend, est comment balancer cette molécule dans la mare aux requins sans se faire bouffer (partiellement avec un partenariat, ou totalement par OPA), sans se noyer avec un investissement trop lourd de mise sur le marché (nicox se serait associé avec un constructeur de microréacteur pour produire en grande quantité le naproxcinod, reste tout le côté marketing), sans encaisser un flop avec un refus de la FDA. Bien sur, nicox devrait développer d’autres molécules avec le NO…

2 Le Naproxcinod :

C’est une molécule qui vient d'achever sa phase 3 (dernière phase de développement d’un médoc avant sa mise sur le marché, après une phase IV a lieu pour d’éventuels extensions de ses indications) de développement pour le traitement des symptômes de l’arthrose. C'est un anti-inflammatoire donneur d’oxyde nitrique unique et le premier de la classe des CINOD (“COX-Inhibiting Nitric Oxide Donators“). En décembre 2006, la revue Scientific American a distingué le naproxcinod dans sa liste annuelle des 10 médicaments prometteurs s'adressant aux plus importantes menaces sur la santé à l'échelle mondiale, à savoir l’arthrose. Un dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) américain, via la FDA a été déposé fin septembre 2009 et normalement un dossier similaire sera déposé pour le marche européen début 2010 auprès de l'Agence Européenne pour l'Évaluation des Médicaments (EMEA) et/ou l'Agence française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps). Le médoc est donc dans les strartings block, c’est pour ainsi dire la finale, la dernière ligne droite, mais comme je l’ai écrit précédemment, il n’a pas le droit au faux départ ce d’autant plus que les big pharma vont certainement savonner la piste… Et, c’est certainement ce pourquoi Michele Garufi prend son temps ; surtout pas de précipitation et d’annonces intempestives.

3 la place du naproxcinod dans le marché du médicament
Je me permets de remettre un message expliquant de façon grossière et certainement critiquable ce qu’est un AINS. Les AINS (anti-inflammmatoire non stéroïdiens) sont les seuls anti-inflammatoires utilisés couramment pour les petits bobos de la vie quotidienne (angine, otite, contracture, entorse, céphalée, douleur articulaire, etc…), reste pour les syndromes inflammatoires sévères (choc anaphylactique, œdème de Quincke, certaines laryngites, douleurs cancéreuses, etc…) la cortisone mais son utilisation est délicate avec des effets secondaires conséquents surtout au long court. L’aspirine que tout le monde connaît fut le premier AINS utilisé contre la douleur, mais aussi la fièvre et depuis peu comme antiagrégant plaquettaire (effet anticoagulant utilise chez les patients présentant des risques cardiovasculaires) cette dernière indication est devenue aujourd’hui la seule raison d’être de l’aspirine (du moins sous nos tropiques). L’aspirine qui peut provoquer des hémorragies cutanées dans la varicelle est actuellement détrônée par le paracétamol pour la douleur et la fièvre chez l’enfant. D’autre AINS sont apparus, il s’agit du diclofenac (voltarene) qui reste actuellement la référence en terme d’efficacité sur l’inflammation mais il n’a aucun effet antipyrétique (fièvre) et ses effets secondaires digestifs et rénaux en interdise une utilisation au long court comme par exemple dans l’arthrose (pathologie extrêmement répandue chez la personne âgée qui généralement a un traitement -genre antihypertenseur qui altère sa fonction rénale- incompatible avec les AINS classiques). Pour la fièvre c’est l’ibuprofene qui s’est actuellement impose, mais comme tous les AINS il a des effets secondaires sur la tension artérielle qu’il augmente, et du coup commence à être controversé. Le grand soucis avec les AINS, c’est le risque d’hémorragie digestive, et aujourd’hui il est coutumier de prescrire avec les AINS des antiacides pour prévenir ce risque, ce qui évidemment correspond a un surcoût conséquent, a ce sujet Pfizer a commercialise il y a une quinzaine d’année une association AINS-antiacide : l’artotec qui a connu un grand succès avant l’arrivée d’une nouvelle génération d’antiacide. Pour contrer ces effets secondaires, de nouvelles classes d’AINS sont apparues : les cox2 (vioxx, celebrex). Le résumé suivant date de 1998, cad juste avant la mise sur le marché des cox2, il résume bien les espoirs attendus (Lien : http://www.springerlink.com/content/qq5p960254g22171/) :

Les AINS font partie des médicaments les plus utilisés, puisqu'ils représentent environ 5% de la prescription médicale, à laquelle s'ajoute une large utilisation sans ordonnance (aspirine, ibuprofene). Toutefois, leur usage clinique est restreint par les risques d'effets indésirables notamment au niveau digestif, des reins et des plaquettes. La mise en évidence récente de deux isoenzymes de la cyclooxygénase suggère que les effets indésirables (hémorragie digestive entre autre) des AINS seraient liés à l'inhibition de la COX-1, alors que la COX-2 inductible serait le lieu d'action désiré des AINS. Les AINS dits sélectifs (celebrex, vioxx) pourraient représenter une innovation thérapeutique si la sécurité accrue qu'on en attend s'accompagne d'une efficacité comparable.

La suite, vous la connaissez, ce fut le retrait du vioxx a cause de ses effets secondaires cardiovasculaires (décès par infarctus du myocarde, avc : accident vasculaire cérébral). Actuellement, seul le celebrex reste sur le marché, il a la particularité de ne pas avoir d’effet antiagrégant plaquettaire, et d’avoir un risque d’hémorragie digestif moindre, mais tout antécédent de cardiopathie ischémique contre indique sa prescription à cause de ses effets secondaires cardiovasculaires (exemple : un patient coronarien, cad ayant une mauvaise vascularisation cardiaque a cause des plaques d’athérome qui obturent les artères qui irriguent son cœur –comme le calcaire dans les tuyauteries-, plaques d’athérome favorisées par les facteurs de risque cardiovasculaire –la qualité de l’eau- : HTA, obésité, diabète, tabac, cholestérol). En pratique, cela veut dire qu’on ne peut (presqu’à tous les coups) pas prescrire de celebrex à une personne de plus de 60 ans, obèse ou diabétique ou tabagique ou hyperlipidémique. Ce qui me semble une trivialité puisque ça fait des années que je ne vois plus de celebrex prescrit. Certains m’ont alors expliqué que je me trompais que le celebrex est encore beaucoup prescris, j’ai fait mon enquête (que n’importe qui peux faire au prés de son médecin ou de son pharmacien) résultat dans mon coin (et j’entends bien qu’il y a d’autres coins), à part certains spécialistes hospitaliers (rhumato du CHU de Cochin) et dans des indications très précises de rhumatismes inflammatoires (spondylartrite ankylosante, polyarthrite rhumatoide) ou en ville pour des thérapies brèves chez l’adulte jeune, plus personne ne prescrit du celebrex. En tout cas, ils ne le prescrivent jamais dans l’arthrose sauf si antécédents d’ulcère digestif et dans tous les cas avec un anti acide. On m’a alors fait remarquer que mon petit coin ne reflétait pas l’ordre des choses et que d’après Michele Garufi, le celebrex représente 10% des prescriptions d’ains mondial et beaucoup plus en terme de profit puisqu’il est vendu beaucoup plus cher qu’un AINS classique (à peu prés 5 fois plus cher). Au-delà de discuter l’existence ou pas d’un concurrent au naproxcinod, il me semble que les 10% sortis du chapeau de Michele Garufi c’est pour dire qu’un nouvel AINS a toute sa place, là où arrive encore à survivre un médoc aussi contesté que le celebrex, du moins contesté par la médecine française qui comme tout le monde le sait est la plus nulle du monde ! Au jour d’aujourd’hui, et ma connaissance, il n’y a pas de médoc de taille à concurrencer le naproxcinod.
Le naproxcinod est un anti-inflammatoire donneur d’oxyde nitrique, c’est du naproxéne (un AINS classique, avec tous les inconvénients des AINS classiques : risque hémorragique, effet sur l’HTA, à noter il est contre indiqué dans l’insuffisance cardiaque sévère non contrôlée, c'est-à-dire chez un patient en attente de greffe cardiaque ce qui n’est pas la même chose qu’un patient qui ne peut pas prendre de celebrex parce qu’il a un antécédent de cardiopathie ischémique !), donc le naproxcinod est du naproxéne donneur d’oxyde nitrique, et cette particularité d’après des études (que je n’ai pas lues mais évoquées sur le forum, et à contrôler) permet d’obtenir un principe actif aux propriétés anti-inflammatoires conservées avec moins de risque d’hémorragie digestive et sans les effets secondaires cardiovasculaires des cox2 (attention, les effets cardiovasculaires des cox2 ont été mis en évidence après leur commercialisation, c'est-à-dire en phase IV, ce qui vaut actuellement un douloureux procès à Merck). Autre différence avec les cox2, le naproxcinod serait anti agréguant plaquettaire.
Mais, l’atout majeur pour la commercialisation du napro aux USA et qui devrait être inscrit sur sa notice, c’est une action bénéfique sur la tension artérielle en abaissant les chiffres tensionnnels !
(Par ailleurs, l’ibuprofene en gel et pommade est désormais interdit, reste le bon vieux diclofenac, en attendant pourquoi pas le « naprogel »)

Dans le contexte actuel : épidémie d’obèses, de diabétiques et autre dyslipidémiques, allant crescendo, qui est devenu un véritable problème de santé public aux USA, et qui est en train de traverser l’atlantique. A noter, la surcharge pondérale est une des principales causes de coxarthrose (arthrose de la hanche) et de gonarthrose (arthrose du genou) qui génèrent des douleurs que bien souvent seuls les AINS soulagent, je vous laisse imaginer la place d’un AINS d’efficacité comparable aux AINS classique, avec peu de risque hémorragique comme les cox2 mais sans leurs effets secondaires cardiovasculaires…

Mais attention, partout dans le monde ça phosphore dure pour trouver une nouvelle classe d’anti-inflammatoire, par exemple les inhibiteurs sélectifs mPGES-1 (article : La mise au point de nouveaux agents anti-inflammatoires, par Dr Denis Riendeau, Montreal), ou pour privilégier de nouvelles alternatives a la prise en charge de la douleur, en utilisant par exemple des antidépresseurs sérotoninergiques, ou les deux avec une action anti-inflammatoire via une action centrale (cérébrale), les lipides (le THC entre autre) sont très étudiés actuellement, ainsi que le glutamate (Sujet de thèse actuellement proposé a l’Institut des Maladies Emergentes et des Thérapies Innovantes, le but de ce projet est d'étudier comment les effecteurs de l'inflammation centrale et de sa résolution modulent la capture du glutamate). De même, les traitements de l’arthrose (première cible du napro) sont en pleine évolution, par exemple depuis 2007, l'équipe du professeur Ushida du RIKEN est parvenue à extraire des méduses géantes une protéïne baptisée qniumucine. Des travaux ultérieurs à l'Université de Tokai et au RIKEN viennent de montrer que la mucine ainsi obtenue favorise la reconstitution du cartilage articulaire. D'après les expériences effectuées sur des lapins dont le cartilage du genou a été détruit, le pouvoir curatif de la protéïne double lorsqu'elle est mêlée à de l'acide hyaluronique, une substance aujourd'hui utilisée entre autres dans le traitement de l'ostéoarthrite. Dix semaines après l'injection du mélange, les chercheurs ont constaté une régénération presque totale du cartilage endommagé, un résultat que l'on ne savait obtenir jusqu'alors.
En fait, le naproxcinod n’est pas aussi novateur que ses éventuels futurs concurrents, mais les études faites par Nicox démontrent clairement un rapport risque/bénéfice bien supérieur à celui du naproxène et cette réalité semble essentielle pour l'issue du dépôt à la FDA qui ne se contente pas d'une non infériorité du produit (alors que l'EMEA peut s'en contenter)... Or, cette avancée sur les effets secondaires est capitale quand il s'agit d'un traitement au long cours chez des sujets le plus souvent âgés ! De plus, son principal atout est d’avoir une longueur d’avance sur ses éventuels futurs concurrents puisqu’il est en cours de mise sur le marché, et si cela se concrétise il risque d’avoir, comme l’artotec, un succès éphémère mais intense. Alors, blockbusters ? Ou tremplin indispensable au lancement des futurs molécules de nicox ?
Dernier point, la chose essentielle dans l’arthrose, qui est une usure du cartilage articulaire avec plus ou moins déformation articulaire, c’est que ca fait mal, c’est la douleur qui fait l’usager d’AINS pas la lésion. Ace sujet les chirurgiens de CHU vous expliqueront qu’en règle générale on n’opère pas une image radiologique de coxarthrose mais on place une prothèse de hanche lorsqu’un usager en souffre trop, c’est la souffrance qu’on soigne pas l’image de l’articulation rongée. Là où, je veux en venir c’est que sans aucune explication rationnelle le meilleur antalgique de palier II cad avant la morphine (sur le marché depuis plus de quarante ans) va être retiré du marché en janvier 2010, il s’agit du diantalvic. Bientôt, en dehors des AINS pour traiter la douleur arthrosique, il ne restera que le tramadol (beaucoup d’effets secondaires digestifs et psychotropes entre autre) ou le paracétamol (palier I, cad moins efficace). Dans ce contexte, il semble urgent que le naproxcinod est l’autorisation de mise sur le marche parce qu’il va certainement y avoir une recrudescence de la conso d’AINS, en tout cas l’arrêt du diantalvic peut favoriser la nécessité, et pourquoi pas l’accélération, de mise sur le marché du naproxcinod.

PS : je reposterai systématiquement ce message si comme tous les précédents depuis le 13 octobre il est effacé (même lorsqu’il n’est plus sur le forum mais sur ma page d’accueil), ceci dit à chaque fois que je le reposte j’y ajoute les nouveautés et autres critiques, alors in fine merci monsieur(s) le(s) censeur(s) ! [/b]
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