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 Les laboratoires révolutionnent leur R & D

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MessageSujet: Les laboratoires révolutionnent leur R & D   Les laboratoires révolutionnent leur R & D Icon_minitimeMer 28 Avr - 13:37

Les laboratoires révolutionnent leur R & D

Mots clés : recherche, laboratoire, médicaments, FRANCE, NOVArtis, PFIZER, ROCHE, MERCk, SANofi aventis, GSk

Par Armelle Bohineust
27/04/2010 | Mise à jour : 23:07 Réagir Les géants de la pharmacie doivent réorganiser leurs services de recherche et développement pour créer davantage de médicaments en investissant moins.




Réinventer la recherche et le développement. C'est le nouveau leitmotiv des laboratoires. Il y a urgence. Une part considérable de leur chiffre d'affaires -jusqu'à 40 % de leurs revenus de 2008- disparaîtra d'ici à fin 2013. La plupart des brevets qui protègent leurs médicaments vedettes arriveront à échéance avant cette date, laissant la voie libre aux génériques, leurs copies légales et moins chères.

La situation est critique. À l'inverse des décennies précédentes, les groupes pharmaceutiques ne pourront en effet plus compter sur des «blockbusters», ces médicaments qui rapportent plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires par an. L'époque faste de vedettes comme l'anticholestérol Lipitor, qui a rapporté 13,5 milliards de dollars à Pfizer en 2007, est révolue.

Les autorités de santé sont devenues plus exigeantes. En Europe, elles ont ainsi diminué de moitié les autorisations de mise sur le marché entre 1992 et 2008. Elles attendent des médicaments qu'ils délivrent un service réellement nouveau. Ce qui n'était pas toujours le cas depuis dix ans.

Pour ne rien arranger, les pipelines des géants de la pharmacie se sont asséchés, et l'innovation se fait rare.

Afin d'anti-ciper la chute des revenus, toutes les stratégies sont étudiées. Pfizer, déjà leader mondial, a fusionné l'an dernier avec Wyeth. Une façon de cumuler les économies d'échelle, en fermant des centres, et d'atteindre la taille critique dans des aires thérapeutiques où le groupe se sentait faible. AstraZeneca a lui délocalisé une partie de sa recherche en Inde et en Chine. Sanofi-Aventis se diversifie dans des métiers moins dépendants de l'innovation tels que les génériques.

Parallèlement, les labos nettoient leurs pipelines. En prenant l'an dernier la tête de Sanofi-Aventis, Chris Viehbacher a stoppé 30 programmes de recherche, soit un tiers du portefeuille. Pfizer s'associe à GSK dans le sida et arrête ses recherches dans les maladies cardiaques et osseuses et l'obésité.

Pour augmenter leurs chances de sortir des médicaments à succès, les labos révolutionnent aussi leur façon de travailler. Pour commencer, ils «libèrent» leurs chercheurs pour stimuler leur créativité. Les unités de recherche fondent, passant de 700 à 100 personnes en moyenne. Elles deviennent des centres de profits flexibles, autonomes et spécialisés. Le chercheur, replacé au cœur du processus, a lui un objectif clair : «Délivrer une innovation correspondant aux besoins des patients et aux attentes des autorités de santé et des payeurs», constate Vincent Genet, directeur de l'activité santé d'Alcimed.


Multiplication des partenariats

Cela correspond à l'autre nouveau credo des patrons : l'ouverture sur l'extérieur. «Nous recherchons l'innovation partout où elle se trouve : dans les universités, les centres de recherche, les entreprises de biotechnologie, les portefeuilles de capital-risque et, bien sûr, aux quatre coins du monde», expliquait Chris ­Viehbacher il y a un an. «Les laboratoires nouent des liens de plus en plus étroits avec les centres de recherche publics et des jeunes entreprises en recréant une atmosphère de campus. C'est beaucoup plus dynamique et productif qu'une recherche cloisonnée», ajoute Vincent Genet.

Les partenariats se multiplient, en particulier avec les jeunes entreprises de biotechnologie. La biotech, science des organismes vivants, est considérée comme l'avenir de la pharmacie : 50% des médicaments sont aujourd'hui développés dans cet univers. «Les accords se concluent à des phases de plus en plus précoces de la recherche et ils concernent aussi bien des molécules que des programmes globaux», souligne Patrick Biecheler, de RolandBerger. GSK, l'un des pionniers de l'ouverture de la R & D, va ainsi verser 25 millions de dollars à un institut de Boston dédié aux maladies immunitaires.

Au final, les laboratoires remplaceront la recherche (research) par une activité d'identification (search) de projets, résument les économistes de Morgan Stanley. Cette démarche devrait porter ses fruits. L'acquisition de futurs médicaments par le biais de licences sera trois fois plus économique que la recherche interne. Autres avantages de ce mode de management : il améliore la visibilité. Enfin, il accélère l'arrivée de traitements sur le marché, estiment les experts de Morgan Stanley.

Par Armelle Bohineust
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