EHTD14 : test pour amélioration de la précision du diagnostic du cancer du sein par la cytoponction.
Commentaire :
Exonhit avait gardé la possibilité d’améliorer le test sanguin de diagnostic du cancer du sein lorsqu’il a lié le partenariat avec Biomérieux.
Le test sanguin de dépistage du cancer du sein développé par Biomérieux semble en cours de réévaluation.
Le test de dépistage de masse sera confronté à la prédictivité de la mammographie tous les 2 ans après 50 ans.
Il pourrait par contre avoir un intérêt avant 50 ans pour améliorer la performance de la mammographie qui est moindre sur des seins plus riches en tissu glandulaire. Il serait alors dans ce cas confronté à la mammographie associée à l’échographie. L’association des 3 tests sur des patients ciblés resterait intéressante.
Le test sanguin couplé à la cytoponction revêt une autre approche.
Il ne s’agit plus de dépistage de masse mais d’amélioration de la précision du test déjà dans la pratique courante réservé à une population ciblée.
La cytoponction présente beaucoup de faux négatifs. La ponction n’a de valeur que positive (en cas de diagnostic de cancer). Lorsque la ponction revient normale, la surveillance est indispensable tant les faux négatifs sont importants.
L’une des origines des faux négatifs est la ponction à coté de la lésion. On pourrait penser que EHDT14 qui est un dérivé du test sanguin qui permet le dépistage d’une lésion cancéreuse du sein pourrait améliorer le résultat de la cytoponction y compris lorsque la ponction à coté de la lésion.
Le risque d’échec de l’étude de la cytoponction couplée à l’EHDT14 semble minime pour 2 raisons :
En effet outre le nombre de faux négatifs qui devrait être amélioré, la précision du type antigénénique de tumeur est un élément non précisé actuellement par la cytoponction. Ainsi la cytoponction positive est aussi plus performante.
A l’amélioration de la prédictivité du dépistage par la cytoponction sur une population ciblée s’ajoute un élément pronostic orientant le choix thérapeutique.
Le geste chirurgical ne sera pas pour autant évité mais on s’oriente vers des traitements chimiothérapiques plus précoces et plus adaptés au profil tumoral du patient. Ainsi les essais cliniques sur des médicaments à partir de ce test positif apparaitront possibles.
Ce test EHDT14 couplé à la cytoponction pourrait permettre de ne pas retarder les essais cliniques sur les médicaments en phase préclinique. Le test sanguin est actuellement en réévaluation pendant un an et semble retarder le lancement des phases cliniques des candidats médicaments.