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 Diagnostic prudent sur le secteur de la santé

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MessageSujet: Diagnostic prudent sur le secteur de la santé   Diagnostic prudent sur le secteur de la santé Icon_minitimeJeu 9 Avr - 10:07

Diagnostic prudent sur le secteur de la santé


Par Marc Dagher,
avril 2009


L'actualité met sous ses feux une grosse fusion acquisition (fusac, en jargon). Outre-Atlantique, au pays des précurseurs en matière pharmaceutique, lundi 9 mars, Merck a annoncé l'acquisition de Schering-Plough pour 41,1 milliards de dollars, faisant du nouveau groupe le numéro deux mondial dans le secteur, derrière justement Pfizer-Wyeth, issu d'une opération similaire un mois et demi plus tôt.

Un attroupement à contre-courant
Naturellement catalogué secteur défensif, la santé a, certes, pu très relativement tirer ses marrons du feu de la crise actuelle. Sanofi-Aventis est la valeur du CAC 40 qui a le mieux résisté sur les douze derniers mois par exemple. Or, le sentiment de plus en plus vif d'un rebond attendu sur les marchés pourrait pousser les investisseurs à déserter momentanément ce secteur.

Face aux génériques, un modèle d'expansion novateur
C'est parce que les deux tiers des médicaments traitant les pathologies les plus communes (hypertension, diabète, cholestérol,...) sont désormais disponibles, aux Etats-Unis et en Europe, sous leur forme générique que ces opérations géantes voient le jour.
A cela s'ajoute une pression sur les prix du fait de la volonté des pouvoirs publics de limiter les dépenses de santé. Les laboratoires sont ainsi amenés à repenser leur modèle de développement et, dans l'avenir, ces derniers ne voudront plus dépendre de quelques médicaments vedettes. Ils vont chercher à répartir leur portefeuille sur un plus grand nombre de molécules.

La biotechnologie, catalyseur de "fusacs"
Dans MoneyWeek, nous vous avons conseillé de miser sur cette nouvelle ère afin de rester "dans le collimateur des big pharma [...] et de viser le juteux rachat par un prédateur".
Le modèle d'avenir est-il celui de Roche ? Le groupe suisse fait le pari des biotechnologies plutôt que de se lancer dans la course aux blockbusters. Roche a ainsi pris le contrôle, en 1990, de l'américain Genentech. Les autres laboratoires se sont lancés plus tard que Roche dans la course aux biotechs. En attendant, ils fusionnent pour gagner du temps et se donner les moyens pour accompagner cette mutation, qui sera lente.
Ces grandes fusions ont donc encore de beaux jours devant elles, d'autant que les laboratoires redoutent que, aux Etats-Unis, la nouvelle administration ne fasse baisser le prix des médicaments du fait de la réforme du système de santé annoncée par Barack Obama.
Mais avec le rebond généralisé, les investisseurs risquent de se retirer d'un secteur jugé trop défensif. En oubliant que "la santé, c'est ce qui sert à ne pas mourir chaque fois qu'on est gravement malade", comme l'écrivait, au XXe siècle, Georges Perros, mort des suites d'un cancer à l'âge de 55 ans.

Marc Dagher est le rédacteur en chef de @Turbos Trader.
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MessageSujet: Sanofi n°1 des génériques en Amérique latine avec Medley   Diagnostic prudent sur le secteur de la santé Icon_minitimeJeu 9 Avr - 12:23

Economie

Sanofi n°1 des génériques en Amérique latine avec Medley

REUTERS | 09.04.2009 |



Diagnostic prudent sur le secteur de la santé 680546
Par Pascale Denis
PARIS (Reuters) - Sanofi-Aventis annonce un accord en vue de l'acquisition de Medley, le numéro un brésilien des médicaments génériques, pour une valeur d'entreprise de 500 millions d'euros, dette comprise.
Cette acquisition permettra au groupe pharmaceutique français de renforcer sa position de numéro un sur le marché brésilien, où il est présent depuis plus de 50 ans, et sur lequel il détient une part de marché de 12%.
Elle lui permet aussi de s'implanter sur un marché des génériques en forte croissance, avec une progression qui devrait rester, selon Sanofi, supérieure à 20% par an dans les prochaines années.
Le groupe français se hisse, grâce à cette opération, au premier rang des fabricants de génériques en Amérique latine.
Sanofi poursuit ainsi sa stratégie de renforcement sur le marché mondial des génériques sur lequel il a franchi un cap important avec l'acquisition du tchèque Zentiva, en février. Cette opération lui a permis de passer de la 23e à la 11e place du secteur.
Ce rachat intervient quelques jours après celui, plus modeste, annoncé début avril, du fabricant mexicain de génériques Kendrick.
La valeur d'entreprise de Medley - de 500 millions d'euros - tient compte d'une dette de 170 millions d'euros, a précisé un porte-parole de Sanofi.
Vers 10h20, le titre Sanofi cède 0,5% à 41,7 euros à la Bourse de Paris, alors que le CAC avance de 0,2% et que l'indice européen de la pharmacie perd 0,75%.

AMBITIONS STRATÉGIQUES
"Cette opération illustre les nouvelles ambitions stratégiques du groupe qui vise à se renforcer dans des aires thérapeutiques ciblées ou des zones géographiques en croissance soutenue", soulignent les analystes de Natixis.
L'acquisition d'un portefeuille de génériques constitue, selon eux, une étape nécessaire pour envisager de lancer, dans un second temps, des produits de marque.
Medley, troisième laboratoire pharmaceutique brésilien, réalise un chiffre d'affaires de 458 millions de real (environ 153 millions d'euros), dont plus des deux tiers dans les génériques.
Doté d'un portefeuille de 127 génériques, parmi lesquels 17 des 20 produits les plus vendus dans le pays, Medley est un groupe à capitaux familiaux implanté dans l'Etat de Sao Paulo qui emploie environ 1.550 personnes.
Sa part de marché totale est de 5,7%, son taux de croissance annuel moyen de 28% au cours des trois dernières années.
Le bouclage de l'opération, soumis à certaines conditions suspensives, devrait intervenir au 2e trimestre 2009.
Depuis plusieurs semaines, les spéculations se multiplient sur la stratégie de croissance externe de Sanofi, alors que son nouveau directeur général, Chris Viehbacher, a clairement dit vouloir réaliser des acquisitions, petites et moyennes.

Le belge Solvay se prépare à vendre ses activités pharmaceutiques et Sanofi figure sur la liste des acquéreurs potentiels, selon des sources proches du dossier .

La presse indienne a récemment rapporté que Sanofi et GlaxoSmithKline avaient engagé chacun de leur côté des discussions en vue d'un rachat de la société de biotechnologies Shantha Biotech, pour environ 178 millions d'euros. Shantha est détenu à 80% par le français BioMérieux Alliance.

Aux Etats-Unis, des rumeurs de marché ont prêté, mardi, au laboratoire français des visées sur Biogen Idec.

Edité par Jacques Poznanski
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MessageSujet: PLUS Sanofi-Aventis fait du shopping faute de mieux   Diagnostic prudent sur le secteur de la santé Icon_minitimeJeu 9 Avr - 17:55

Sanofi-Aventis fait du shopping faute de mieux

Jeudi 9 avril 2009 / 16h32
Diagnostic prudent sur le secteur de la santé Espaceur
Ambroise Ecorcheville
DOW JONES NEWSWIRES
PARIS (Dow Jones)--Les acquisitions récentes de Sanofi-Aventis méritent d'être saluées, mais elles ne représentent qu'un modeste premier pas dans la stratégie du nouveau patron du laboratoire, qui doit réapprendre à concevoir des médicaments.
L'acquisition de Medley au Brésil, après celle de Kendrick au Mexique et celle du tchèque Zentiva présentent le double intérêt de renforcer le groupe dans des pays à plus fort potentiel de croissance et dans les produits génériques.
Ces opérations restent toutefois modestes à l'échelle de Sanofi-Aventis. Le chiffre d'affaires annuel de Zentiva frôle certes les 700 millions d'euros mais au total, les trois opérations ont représenté à peine plus de 3% du chiffre d'affaires 2008 de Sanofi.
Au final, le groupe ne réalise que 25% environ de ses ventes hors Europe et Etats-Unis. L'acquisition de Zentiva lui a tout juste permis de se hisser au onzième rang des fabricants de génériques.
Des spéculations récentes ont fait état d'une possible offre du français sur la branche pharmaceutique du belge Solvay, qui représente un chiffre d'affaires de 2,7 milliards. Une telle opération, si elle se concrétisait, permettrait à Sanofi de mettre la main sur un portefeuille d'une dizaine de molécules en cours de développement, dont deux sont en particulier jugées prometteuses.
Car les acquisitions ont beau être génératrices d'économies et de cash-flow, elles ne répondent pas au principal problème du groupe, qui est de concevoir et commercialiser de nouveaux médicaments.
Sanofi-Aventis n'a en effet pas lancé un produit important, hors vaccins, depuis 2001, et après l'échec retentissant de l'Acomplia en 2007, la quasi-totalité de son portefeuille est menacé par l'arrivée de génériques ou copies à bas prix de ses produits.
Selon UBS, 30% des bénéfices du groupe sont exposés à ce risque à court ou moyen terme, compte tenu des menaces pesant sur les brevets du Plavix dans l'Union européenne et aux Etats-Unis, et sur ceux du Lovenox outre-Atlantique. A l'horizon 2014, la banque estime que 86% des ventes 2008 du groupe pourraient être exposées aux génériques.
Le marché en est conscient. Le titre Sanofi a perdu près de 9% depuis le début de l'année, et il affiche un ratio cours sur bénéfice inférieur de plus de 30% à celui de ses grands concurrents.
Dans ces conditions, même dans le cas d'une intensification des mesures d'économies ou de l'acquisition d'un produit révolutionnaire, la restructuration de la division Recherche et développement devrait représenter la priorité absolue de Sanofi.
Le nouveau patron du groupe, Chris Viehbacher, a d'ailleurs fait de la remise à plat de la R&D le principal chantier du groupe, après son arrivée à la tête de l'entreprise en décembre dernier.
Un chantier qui passera par un nettoyage du portefeuille de produits en cours de développement, mais également par son ouverture à l'extérieur, par exemple à travers des partenariats avec des centres universitaires ou des biotechnologiques en mal de fonds.
Mais il ne faut pas s'attendre à ce que ces mesures portent leurs fruits à court terme. Le nettoyage du " pipeline " pourrait ainsi prendre à lui seul près d'un an.
A cet égard, la présentation stratégique prévue en juillet sera un rendez-vous important pour les investisseurs, qui attendent à cette occasion du nouvel homme fort de Sanofi des éclaircissements sur la façon dont il compte donner un nouvel élan à la recherche du groupe.
-Ambroise Ecorcheville, Dow Jones Newswires, 01 40 17 17 71, ambroise.ecorcheville@dowjones.com
Jeudi 9 avril 2009 / 16h32Provided by: Dowjones Plus
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MessageSujet: Industrie : la fin des grands principes   Diagnostic prudent sur le secteur de la santé Icon_minitimeVen 10 Avr - 12:14

Opinions

L'édito de La Tribune


Industrie : la fin des grands principes



La Tribune.fr - 10/04/2009 à 09:43 -

Par Odile Esposito, rédactrice en chef à La Tribune.

Lorsque la vague est là, rien ne sert de lutter. Mieux vaut composer avec. C'est ce qu'a compris Sanofi-Aventis pour les génériques. Avec trois acquisitions depuis le début de l'année, le laboratoire français pousse clairement ses feux sur ces copies de médicaments qui ont longtemps donné des sueurs froides aux géants de la pharmacie.

Cette offensive montre une nouvelle fois le déclin du modèle dominant sur lequel ces groupes avaient construit leur business ces dernières années, avec la préférence donnée aux fameux "blockbusters", ces molécules vaches à lait capables de générer plus de 1 milliard de dollars de revenus annuels. Il aura suffi de quelques "accidents industriels", comme le retrait du Vioxx par l'américain Merck, et de la volonté des gouvernements de freiner le dérapage des dépenses de santé pour que les certitudes vacillent. Et que les produits à faibles marges, longtemps méprisés, trouvent leurs lettres de noblesse.

La leçon ne vaut pas seulement pour la pharmacie. Nombreuses sont les entreprises obligées de déroger à leurs grands principes. Air France, par exemple, a longtemps martelé que la low-cost était incompatible avec son modèle. Et voilà qu'elle vient de s'allier avec une compagnie brésilienne à bas coûts. La crise est là, les clients boudent, il faut bien réagir. Danone tente donc le pack de yaourts à 1 euro tandis que L'Oréal promet un parfum de luxe à prix serrés. Pour certains, la révolution va plus loin encore.

L'automobile, habituée, comme la pharmacie, aux "blockbusters" longs à concevoir mais très rémunérateurs, doit aussi s'adapter au règne du "low cost". Mais pas seulement. L'appétit des citoyens de la planète pour des modes de déplacement moins polluants va croissant, et elle le sait. Alors il lui faut, à son tour, se pencher sur des sujets qu'elle a longtemps regardés de haut, comme la voiture électrique. Survie oblige.
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MessageSujet: Re: Diagnostic prudent sur le secteur de la santé   Diagnostic prudent sur le secteur de la santé Icon_minitime

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