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 Les PME de biotechnologie souffrent

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MessageSujet: Les PME de biotechnologie souffrent   Les PME de biotechnologie souffrent Icon_minitimeLun 6 Avr - 10:03

Les PME de biotechnologie souffrent


Armelle Bohineust
06/04/2009 | Mise à jour : 07:20

Le secteur a besoin de 2 milliards d'euros en 2009, estime l'Association européenne des biotechnologies. 20% des PME sont menacées de dépôt de bilan.

Les PME de biotechnologie souffrent Coeur-
Chez Hybrigenics, les dirigeants et les salariés respirent. Le fisc versera bientôt 1,37 million d'euros de crédit d'impôt recherche à la société de biotechnologie spécialisée dans la recherche sur le cancer. Cette aide de l'État est un gage de survie. Elle représente six mois de trésorerie qui permettront de «passer 2009 sans encombre», se félicite le directeur général, Rémi Delansorne.
Diatos a moins de chance. Cette petite entreprise créatrice de produits thérapeutiques innovants, ou «biotechs», née en 1999 d'une scission de l'Institut Pasteur, est à la pointe dans les produits chimiothérapeuthiques anticancéreux. Mais, faute de financement, elle a été placée en règlement judiciaire le 23 mars. Il lui faut trouver d'urgence 10 millions d'euros pour espérer survivre, affirme le site Biotech Finances.
Hybrigenics et Diatos sont loin d'être des cas isolés. «Les entreprises de biotechnologie investissent souvent huit, dix ou douze ans en recherche et développement sur un médicament avant d'encaisser le moindre revenu», rappellent Thomas Martinelli et Maurice Chelli, associés de Bionest. Leurs besoins de financement sont donc énormes. Dans une étude réalisée pour l'EBE, le syndicat européen des entreprises de biotechnologies, le cabinet Alcimed les évalue à 2 milliards d'euros par an. Mais la crise a tout changé et les fonds deviennent difficiles à trouver. «20 % des petits entreprises de biotechnologies seront au bord du dépôt de bilan en 2009, ce qui menace 20 000 emplois particulièrement qualifiés», affirment les experts de l'EBE. Très pessimiste, l'association européenne redoute même la faillite d'une entreprise biotech sur deux si la situation ne s'améliore pas d'ici à 2010.
En France, les acteurs ne s'affolent pas encore. «Il ne faut pas faire de catastrophisme, relativise Philippe Pouletty, président de France Biotech. Les biotechs en sont à leur quatrième crise depuis 1987. » Selon lui, ce sont surtout les sociétés cotées en Bourse qui souffrent, avec des levées de fonds réduites de 95 % en 2008. Le capital-risque, qui finance les biotechs en amont, résiste mieux. La plupart des sociétés disposent d'environ dix-huit mois de trésorerie disponible, ce qui les met à l'abri du besoin jusqu'en 2010.

L'avenir passe par les grands laboratoires

C'est le moyen terme qui inquiète. «Nous avons besoin en France de structures prêtes à investir pendant dix ans, c'est-à-dire pendant toute la durée de mise au point d'un produit», estime Bernard Gilly, PDG de Fovea, qui plaide pour la création d'un fonds spécifique détenu par la Caisse des dépôts. Une approche partagée par Jean-François Mouney, président du directoire de Genfit. Comme Bernard Gilly, qui veut «sélectionner et faire émerger les bons projets, quitte à financer moins d'entreprises», Jean-Francois Mouney voudrait voir surgir «de vrais champions capables de racheter leurs concurrents».
L'avenir passe aussi par les grands laboratoires, «avec lesquels les biotechs doivent trouver un mode de fonctionnement commun», rappelle Philippe Pouletty. Le mouvement est lancé. «Il y a un véritable appétit des grands groupes pharmaceutiques pour les biotechs et les moyens financiers sont là», soulignent les associés de Bionest. Merck vient de créer un fonds d'investissement dédié à ces petites entreprises innovantes. Chris Viehbacher, nouveau patron de Sanofi-Aventis, a annoncé en février qu'il préférait confier à des biotechs la recherche sur les nouveaux traitements commercialisés ensuite par le groupe
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