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 INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER

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pwelcome




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MessageSujet: INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER   INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER Icon_minitimeMar 10 Fév - 17:50

Marché : l'industrie pharma devrait continuer à se consolider

(CercleFinance.com) - A l'occasion d'un entretien avec Cercle Finance, Claude Allary - associé chez Bionest Partner, nous fait part de son analyse concernant le secteur pharmaceutique. Après la méga-fusion entre Wyeth et Pfizer, l'analyste estime que ' l'industrie va continuer à se consolider '. Et même si, selon Claude Allary, ' le modèle historique de cette industrie est actuellement battu en brèche ', ce dernier identifie des raisons de rester optimiste vis à vis du secteur...

Comment analysez-vous le rapprochement entre Wyeth et Pfizer ?
Cette opération est un signal fort car elle démontre l'incapacité des ' big pharmas ' à compenser à court et moyen terme les pertes abyssales de chiffre d'affaires résultant de la perte de certains de leurs brevets. Cette méga-fusion marque aussi un retour en arrière, celui centré sur le modèle de blockbusters (médicaments générant des ventes annuelles supérieures à 1 milliard de dollars, ndlr). Elle va aussi à contre-courant de ce que nous avons connu ces deux dernières années durant lesquelles les grandes pharmas ont restreint le nombre de spécialités couvertes pour devenir plus performantes dans un nombre restreint d'axes thérapeutiques. [/size]

Mais cette opération Pfizer-Wyeth n'apporte aucune réponse sur le fondement même de la crise traversée par les grands groupes, à savoir la forte baisse de productivité de leur R&D. Le nouvel ensemble aura la capacité de mobiliser près de 10 milliards de dollars par an en R&D, rien ne dit que cela sera plus productif. Le succès de l'innovation n'est pas proportionnel aux dépenses investies ni à la taille des laboratoires. N'oubliez pas que 50% des médicaments commercialisés proviennent de sociétés de biotechnologies. Enfin, et malheureusement devrais-je dire, les mégas-fusions dans ce secteur industriel ont démontré qu'elles n'étaient pas créatrices de valeur. Cette OPA est donc à considérer comme une réponse purement financière visant à satisfaire les actionnaires pour les 2 à 3 années qui viennent.

Cette opération va-t-elle entrainer un mouvement de consolidation en cascade ?
Très certainement, mais avec des réponses très diverses. Auparavant il faut noter que les grands groupes pharmaceutiques vont tous perdre entre 10 et 50% de leur chiffre d'affaires d'ici à 2012 du fait des génériques. Tous ces groupes recherchent donc des parades, ce qui passe par un effet de taille. L'industrie va continuer à se consolider. Ainsi, les groupes Eli Lilly, Bristol Myers Squibb ou encore Roche avec Genentech sont également engagés dans ce type de mouvement. Quant à Sanofi-Aventis, nous pouvons parier que le groupe annoncera des choses prochainement en destination des grandes entreprises de biotechnologie comme Biogen Idec, Genzyme, Cephalon, ou Elan, ou vers des cibles plus petites, comme Crucell.
La taille critique ne semble pas encore atteinte par ces géants. Cette course au gigantisme trouve aussi une autre motivation qui consiste à devenir suffisamment puissant face aux gouvernements et aux payeurs. Et cette préoccupation s'est encore accélérée avec l'arrivée de l'administration Obama qui promet des jours difficiles pour les grands laboratoires pharmaceutiques.

Quels sont les autres facteurs qui justifient ce mouvement de concentration ?
Les grandes entreprises du secteur pharmaceutique sont confrontées à plusieurs défis tels que la hausse exponentielle des coûts de recherche, la puissance grandissante des génériqueurs, le principe de précaution en matière de R&D, une réglementation de plus en plus stricte de la part des autorités d'enregistrement (FDA) ou encore l'anticipation de la réforme du système de santé aux Etats-Unis. Le mouvement de concentration s'arrêtera peut-être le jour où les groupes pharmaceutiques seront assez puissants pour bien négocier avec les payeurs à travers des accords cadres avec les gouvernements.

A ce titre, les majors se tournent-elles vers les biotechs afin d'externaliser et diversifier leur recherche ?
La tendance est effectivement à l'externalisation de la recherche. Sur les 10 dernières années, les biotechnologies ont davantage enregistré de nouveaux médicaments que les groupes pharmaceutiques et les regroupements en tout genre se sont multipliés : partenariats de recherche, achat de programmes à tous les stades de développements ou acquisition pure et simple de start-ups. Mais là encore, la tendance n'est pas uniforme et certaines ' big pharmas ' n'ont pas été concernées par ce mouvement vers les biotechnologies. Enfin, les partenariats entre groupes pharmas et sociétés de biotechnologie sont de plus en plus complexes à organiser. Mais les biotechs ne sont pas les seules en ligne de mire des grandes pharmas : celles-ci devraient aussi bien se tourner vers les sociétés de vaccins, les produits OTC, voire d'autres secteurs de diversification. Le seul souci de cette diversification est qu'elle passe mal auprès des investisseurs, car elle reste le plus souvent dilutive.

Pourquoi considère-t-on les valeurs pharmaceutiques comme des valeurs défensives ?
Les valeurs pharmaceutiques continuent à avoir ce rôle défensif même si, depuis 5 ans, leur modèle de développement est devenu risqué en partie à cause des génériques et des échecs enregistrés par ces groupes dans le développement de nouvelles molécules. Le modèle historique de cette industrie est actuellement battu en brèche. En ce sens, les annonces récentes de plans sociaux dans tous ces groupes sont réellement extraordinaires.
Plusieurs facteurs nous permettent toutefois de rester optimistes, car l'industrie pharmaceutique est l'une des plus rentables au monde. De plus, les besoins en médicaments sont croissants en raison notamment du vieillissement de la population, d'une plus grande consommation de soins et d'une hausse des budgets de santé de la part des pouvoirs publics. Enfin, les progrès scientifiques et technologiques considérables dans les ' Sciences de la Vie ', avec les produits issus du génome ou des nanotechnologies, seront un facteur de croissance. La course aux nouveaux produits ne fait que commencer.

Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.
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D@n (Daniel Beldio)

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MessageSujet: Re: INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER   INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER Icon_minitimeMar 10 Fév - 18:47

Merci Pwelcome,

Oui, çà va bouger, c'est sur !

SANOFI-AVENTIS pourrait annoncer une réorganisation de ses activités


Le 10/02/2009 à 15:10

Le nouveau patron de Sanofi, Chris Viehbacher pourrait annoncer demain à l'occasion des résultats annuels un plan de restructuration d'environ un milliard d'euros et l'acquisition prochaine de sociétés de petites tailles pour compenser la baisse attendue du chiffre d'affaires et regarnir son portefeuille de produits en développement.

Le dirigeant a déjà prévenu qu'il présenterait ses « douze programmes de transformation » censés dynamiser la recherche, en panne depuis quelques années. Pour cela, il veut promouvoir l'externalisation des recherches et procéder à des acquisitions ciblées. Pour les observateurs, cette révolution stratégique ne suffira pas à compenser à la baisse de ses ventes liée à la perte progressive de ses brevets. En 2012, le groupe aura perdu environ 30% de son chiffre d'affaires, selon les observateurs. A l'instar de ses rivaux Glaxo ou Pfizer, Sanofi pourrait donc se réorganiser profondément.

Le médiocre parcours boursier du titre renforce cette hypothèse : le titre a perdu 28% l'an passé, la plus mauvaise performance des « big five » pharmaceutiques européennes. Contrariés de cette piètre performance, les grands actionnaires de Sanofi pourraient inciter le nouveau dirigeant, qu'ils ont choisi, à prendre au plus tôt les mesures qui s'imposent.

Morgan Stanley a chiffré les réductions de coût potentielles à environ un milliard d'euros, « cependant, Chris Viehbacher ne devrait pas évoquer ce sujet demain et attendre de connaître mieux la société », a estimé un analyste d'ABN Amro cité par Bloomberg.

Au-delà, le dirigeant a peut-être pris conscience de la difficulté d'annoncer des licenciements dans le climat social actuel en même temps qu'un bénéfice trimestriel en hausse de 13% à 1,62 milliard d'euros, selon les dernières estimations du consensus.

Source et article complet sur :
http://www.daily-bourse.fr/news.php?news=AOF200902101018740
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pwelcome




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MessageSujet: Re: INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER   INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER Icon_minitimeMar 10 Fév - 19:22

MERCI DB POUR CE COMPLEMENT INFO!!!!!!!
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MessageSujet: Re: INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER   INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER Icon_minitimeMar 10 Fév - 20:04

...

Interesting ! Thank you both !

Et bien nous serons à l'écoute demain de M. Chris Viehbacher Wink

...
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pwelcome




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MessageSujet: ENTRETIEN AVEC CHRIS VIEHBACHER DG SANOFI 11/2.09   INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER Icon_minitimeMer 11 Fév - 11:26

«Il y a un décalage
entre l'image et la réalité
de notre groupe»


Propos recueillis par Armelle Bohineust,
11/02/2009 | Mise à jour : 06:49


Entretien avec Chris Viehbacher, directeur général de Sanofi-Aventis.

INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER Coeur-
LE FIGARO. - Sanofi-Aventis publie aujourd'hui ses résultats annuels. En êtes-vous satisfait ?

Chris VIEHBACHER. - Ils sont supérieurs à nos prévisions. À structure comparable, notre chiffre d'affaires est en hausse de 3,7 % et s'élève à 27,6 milliards d'euros. Il est vrai que notre chiffre d'affaires est en léger recul, à structure publiée, et s'élevait à 28 milliards en 2007. Cela est dû surtout à l'impact défavorable des taux de change. En 2008, notre bénéfice net par action (BNPA) enregistre une croissance à deux chiffres, à taux euro-dollar constant. Et pour 2009, nous sommes confiants.

L'an dernier, Sanofi-Aventis a dû lancer un médicament, l'Acomplia, qui promettait d'être un « blockbuster ». À votre arrivée, n'avez-vous pas trouvé une entreprise en situation de faiblesse ?

Il y a un décalage entre l'image et la réalité. Sanofi-Aventis n'est pas une société franco-allemande mais un groupe international, très fort en Europe et aux États-Unis ou encore en Chine. Ce n'est pas seulement un grand groupe en pharmacie traditionnelle, mais également en biotechnologie. Les biotechnologies représentent 30 % du chiffre d'affaires et 17 % de nos produits en développement.

Tout de même, les brevets de médicaments importants comme le Plavix vont expirer dans les prochaines années…
Je suis conscient qu'il y a une falaise devant nous. En 2012, l'extinction des brevets de médicaments vedettes, tels que le Plavix et Lovenox, risque en théorie de faire chuter le chiffre d'affaires de Sanofi-Aventis. Ce constat doit être nuancé. Lovenox est un produit biologique : il est donc plus difficile à reproduire qu'une molécule chimique. Je pense qu'en fait c'est un peu plus de 20 % de notre chiffre d'affaires qui est vraiment exposé. Face à cela, nous pensons obtenir l'approbation des autorités sanitaires américaines sur le Multaq, un traitement contre l'arythmie cardiaque cette année. Nous espérons aussi créer un marché avec le Ciltyri, un médicament contre les troubles du sommeil.

Comment comptez-vous réorganiser Sanofi-Aventis ?
La première chose à faire est de nous rapprocher de nos clients, pour mieux comprendre leurs attentes. Il faut renverser l'attitude longtemps adoptée par les grands laboratoires, qui consistait à produire des médicaments puis à chercher des clients. On ne peut plus faire 80 % de son chiffre d'affaires avec 20 % de la population. Notre offre de soins doit s'adapter aux attentes et aux ressources de chaque pays, de chaque client. Nous avons décidé de devenir une entreprise mondiale de santé et pas seulement un labo pharmaceutique.

Et vous tourner vers de nouvelles activités ?
Non, nous allons plutôt nous renforcer dans celles qui méritent d'être développées comme, par exemple les médicaments dits OTC (over the counter), c'est-à-dire disponibles sans ordonnance. Avec 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires, nous sommes le sixième acteur. Nous allons grandir sur ce marché très intéressant où les marques établies comme le Doliprane sont très fortes. Je veux développer ce secteur par le biais d'acquisitions locales pour atteindre une taille critique sur certains marchés et attirer des talents.

Cela signifie-t-il que vous vous limiterez à de petites acquisitions ?
Nous disposons d'une trésorerie de quatre milliards d'euros et Sanofi-Aventis est peu endetté. Nous avons donc des moyens importants pour procéder à des acquisitions, mais elles seront ciblées. Acheter une entreprise de taille importante présente des avantages en termes de force commercial et de développement. Mais les très grandes structures ont aussi tendance à casser l'esprit d'innovation. Je ne suis pas chaud à l'idée de faire grossir Sanofi-Aventis, surtout en pharmacie. Dans le passé, on a souvent négligé la recherche et le développement lors des fusions et parfois cassé l'élan de ces services. Le président de Sanofi-Aventis, Jean-François Dehecq, que je connais depuis dix ans et pour qui j'ai un immense respect, était très fort pour créer de la valeur lors des fusions. Mais, dans les deux tiers des cas, les grandes acquisitions n'apportent aucune valeur aux actionnaires.

Vous n'imiterez donc pas Pfizer qui est en train de racheter Wyeth pour 68 milliards de dollars ?
Pfizer dépense cet argent pour obtenir ce que nous avons déjà.
Il a vendu son activité de produits OTC il y a quelques années pour devenir un groupe purement pharmaceutique. C'était risqué. Aujourd'hui, il se diversifie à nouveau avec Wyeth.

Et dans les biotechnologies ?
Bien sûr. Il existe quelque 6 000 entreprises de biotechnologies dans le monde et de nombreuses équipes de recherche dans les universités. Nous aurions tort de nous dire que le meilleur de l'innovation est dans nos murs. Il faut aussi regarder ailleurs. Nous devrions acheter chaque année trois à quatre entreprises - petites ou ­moyennes -, de la taille de Zentiva. Ce laboratoire de fabricant de médicaments génériques, sur lequel nous avons lancé une OPA, était valorisé 1,6 milliard d'euros.

Quelle place accorderez-vous à la pharmacie traditionnelle dans votre stratégie ?
Elle reste au cœur de l'entreprise. Mais nous devons impliquer les équipes commerciales, écouter la voix du client et des prescripteurs, tels que le médecin ou les organismes de Sécurité sociale. Nous devons aussi transformer notre recherche-développement. Une réflexion est en cours pour trouver la bonne manière de faire le tri, avec l'aide d'experts externes, dans nos 90 projets de recherche en cours. Nous devons changer le processus de décision sur ces projets, mais aussi nous intéresser aux nouvelles technologies - les nanotechnologies -, notamment revoir nos modes de fonctionnement. Notre R & D doit aussi s'ouvrir vers l'extérieur.

Pourquoi ?
La recherche est un processus très humain. Les chercheurs préfèrent toujours leurs propres « enfants » à ceux des autres. La meilleure science n'est pas forcément dans nos murs. Prenez les entreprises de biotechnologies : nombre d'entre elles sont créées par des chercheurs qui n'ont pas pu s'épanouir dans de grands groupes. Ils ont dû se battre pour faire vivre leur innovation. Nous devons être curieux de tout cela et conclure des partenariats avec ces entreprises innovantes, sans brider leur créativité, en les aidant plutôt à partir de la phase des tests cliniques. Sur ce modèle, j'ai découvert que Sanofi-Aventis a déjà un partenariat très prometteur avec le groupe américain de biopharmacie Regeneron.

À l'instar de nombreux concurrents, comptez-vous accroître votre programme de réduction de coûts et supprimer des emplois ?
Je n'ai pas l'intention d'annoncer tous les ans un programme de restructuration. C'est démotivant pour l'entreprise. Je n'ai pas de nouveau projet de réduction des emplois. Cependant, il sera peut-être nécessaire d'ajuster les effectifs dans certains métiers, notamment la recherche.

L'entreprise est-elle prête à changer ?
Le premier jour de mon arrivée, un clip vidéo a été diffusé. C'était le moyen le plus rapide de m'adresser aux 100 000 salariés. Nous leur avons demandé de poser des questions via Intranet et plus de 7 500 l'ont fait. J'ai été bluffé par les employés du groupe.
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MessageSujet: Re: INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER   INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER Icon_minitimeMer 11 Fév - 12:37

Merci Pwelcome !
Tu m'as devancé ! Wink
Au plaisir de te lire
D@n
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MessageSujet: Sanofi-Aventis veut relancer la recherche   INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER Icon_minitimeMer 11 Fév - 17:36

Sanofi-Aventis veut relancer la recherche

LE MONDE | 11.02.09 | 15h13

Il s'agit d'une mutation pour ce groupe qui a enregistré, en 2008, un bénéfice de 7,068 milliards d'euros (- 0,6 %) pour un chiffre d'affaires en baisse de 1,7 % à 27,6 milliards d'euros
La priorité est de redynamiser la recherche qui - en dehors des vaccins - n'a pas été capable de sortir de nouveau blockbuster (médicament générant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel) depuis dix ans. Il y a urgence, car Sanofi-Aventis verra environ 30 % de son chiffre d'affaires tomber dans l'escarcelle des fabricants de génériques d'ici à 2012.
En cause, une culture insuffisamment ouverte sur l'extérieur. Les anciens dirigeants n'ont pas su anticiper le durcissement des contraintes réglementaires, à l'origine du fiasco de l'Acomplia. Cette pilule anti-obésité, qui devait assurer l'avenir du groupe, a été bloquée sur le marché américain en raison de ses effets secondaires. Cet échec a coûté son poste à Gérard Le Fur, le prédécesseur de Chris Viehbacher.
Mais c'est davantage son incapacité à prendre le virage des biotechnologies qui a scellé le sort de M. Le Fur. Plus de 50 % des nouveaux médicaments lancés sur le marché sont issus de la biotechnologie. "Plus aucun laboratoire ne peut rester à l'écart de ce mouvement. Sanofi-Aventis a été le dernier grand groupe à le comprendre", commente le Dr Philippe Pouletty, président de France Biotech. Un changement d'autant plus indispensable que les molécules issues des biotechnologies sont difficiles à copier par les fabricants de médicaments génériques.

CHANGER D'ÉPOQUE

Pour nourrir sa recherche, il va amplifier la politique de partenariats avec des centres de recherche fondamentale, et multiplier les accords de licence avec des sociétés de biotechnologie. Cela passera également par des acquisitions. Sur ce plan aussi, Sanofi-Aventis a changé d'époque. "Fini les méga-fusions, explique Eric Le Berrigaud, analyste chez Raymond James Euro Equities, la priorité est de réaliser des opérations "ciblées" afin d'enrichir le portefeuille de molécules du groupe." Ce mouvement de croissance externe a déjà été amorcé, avec les rachats récents du fabricant britannique de vaccins Acambis et du tchèque Zentiva, spécialiste des génériques.
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MessageSujet: Re: INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER   INDUSTRIE PHARMA DEVRAIT CONTINUER A SE CONSOLIDER Icon_minitime

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